Octobre 2017

Ce citybreak ne s’est pas déroulé comme prévu puisqu’il n’a fait beau que le premier jour.. donc exit Gozo et la plupart des sites naturels les plus connus de Malte.

Arrivés en fin d’après midi à l’aéroport, nous avons récupéré notre petite voiture et avons roulé en direction de Sliema pour la soirée. La première impression que nous avons est une côte très bétonnée entre La Valette et Sliema. Il y a une promenade de Sliema jusqu’à San Gilian qui longe le front de mer où se succèdent bars et restaurants à touristes sans charme.

Jour 1 : L-Mdina, la cité silencieuse

Le temps gris, nous avons pris la route vers L-Mdina en espérant s’extraire de ce cafarnaüm côtier. La circulation est infernale a toute heure de la journée, la plupart des routes sont en sens unique et les maltais conduisent très vite. La ville de L-Mdina est protégée par de hauts remparts, mais il est assez commode de se garer à l’entrée. Nous arrivons dans la cité en traversant un pont puis une porte majestueuse.

L-Mdina est surnommé la cité silencieuse, c’est vrai qu’il y règne un calme absolu (du moins au mois d’octobre). Les petites rues piétonnes, la couleur ocre pâle des murs, les derniers bougainvillées fleuris, on se sent bien à flâner dans L-Mdina. Quelques calèches proposent de faire le tour de la cité pour quelques euros. Les chevaux sont magnifiques et bien entretenus, ce qui est rare et vaut le coup d’être souligné.

La ville possède un très riche passé historique comme la plupart des lieux à Malte. D’ailleurs, un petit film historique sur la ville est à voir à Mdina Experience. Quand vous ressortirez, vous regarderez les ruelles d’un oeil différent en imaginant tout ce qu’il s’est passé ici.

Nous avons ensuite repris la route en direction de la côte sud, vers les falaises de Dingli. Joli panorama de la roche blanche qui plonge dans la mer mais rien de très spectaculaire (il faut dire que nous n’habitons pas loin des calanques de Cassis).

En fin d’après-midi, nous sommes partis à la Valette, la capitale de Malte. Après pas mal de difficultés pour se garer, nous nous sommes baladés dans les ruelles aux balcons colorés puis il a commencé à pleuvoir, et ce n’était que le début d’un déluge qui a duré pendant les deux jours suivants.

Jour 2 : Marsaxlokk

La météo ayant décidé de faire grève, nous avons roulé jusqu’au village de Marsaxlok sous la pluie. Mais oh miracle, les gouttes se sont retenues le temps  que l’on fasse notre balade autour du port sous une éclaircie et mangé dans un des nombreux restaurants de poisson au bord de l’eau. Marsaxlokk est un village de pêcheur connu pour ses nombreuses petites barques colorées et son marché au poisson le dimanche matin.

Pour les fans de playmobils, l’usine n’est pas très loin. Il y a une immense salle avec tous les playmobils à disposition pour jouer et un espace extérieur. Les petites figurines sont assemblées à Malte et la figurine du chevalier maltais n’est vendue qu’ici !

Jour 3 : LA VALETTE…sous l’orage

La Valette semble être une très jolie ville, mais honnêtement nous ne l’avons pas vue sous son meilleur jour. Il s’est mis à faire orage dès le matin mais les importantes inondations n’ont pas eu raison de notre motivation à arpenter les ruelles. Notre petit parapluie n’a pas résisté ! Nous n’avons pas pu faire la visite en bateau jusqu’aux trois cités, la mer était déchainée et très loin du bleu que l’on voit d’habitude sur les photos… les photos sont celles prises le premier jour.

Où loger ?

L’île étant petite, il est pratique de loger sur la côte située entre La Valette et les villes de Buggiba mais tout ce secteur est une succession de bâtiments en béton, d’embouteillages permanents et de bruit. Mais l’animation est ici, les restaurants, les bars, les boîtes. Nous avons logé deux nuits au Park Hotel à Sliema qui était très bien placé. Nous avions ensuite réservé deux nuits au Corinthia Palace Hotel situé pas très loin de Mdina, au calme et très luxueux. Cet hôtel possède un spa magnifique, les saunas sont disposés dans des petites cabanes en bois entre des jardins, une piscine chauffée intérieure et un jacuzzi sont ouverts jusqu’à 22h. Le personnel est extrêmement gentil et le petit déjeuner buffet est gargantuesque et ne propose que des produits frais.

Que manger ?

La cuisine maltaise est un savant mélange de cuisine italienne, méditerrannéenne, dans laquelle on retrouve également les fish&ships britanniques. Le lapin est systématiquement mis en avant sur les cartes des restaurants. Les raviolis farcis au fromage de chèvre de Gozo servis avec une sauce tomate sont également un des plats que l’on retrouve quasiment tout le temps.

Comment se déplacer ?

Nous avons loué en avance une petite Peugeot 108 pour 35 euros (autoescape) pour quatre jours, récupérée et rendue à l’aéroport. Honnêtement, je ne sais pas comment nous aurions fait sans. D’après ce que j’avais lu avant de partir, le réseau de bus semble bien développé mais sur place les embouteillages permanents et le temps pluvieux auraient transformé ce week end en cauchemar si nous n’avions pas eu notre petite voiture qui nous a permis de faire le tour de l’île pendant qu’il pleuvait. Le GPS sur le téléphone est indispensable, il n’y a presque pas de panneau à Malte dès que l’on sort de la grande route longeant la côte Est.

C’est une impression très mitigée que nous gardons de cette destination. Nous n’avons pas trouvé les Maltais particulièrement accueillants, nous nous sommes fait agressés verbalement à plusieurs reprises par des conducteurs sur de minuscules routes de campagne alors que nous étions perdus.  Le mauvais temps y a fait pour beaucoup mais je ne pense pas que nous y retournerons, même si j’aurais aimé visité Gozo.

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