Bali

Tous nos articles sur la merveilleuse île de Bali. Retrouvez notre itinéraire, nos récits de voyage et nos plus jolies photos pour préparer votre voyage à Bali.

Montagnes et rizières dans le centre de Bali : De Kuta à Pemuteran

Montagnes et rizières dans le centre de Bali : De Kuta à Pemuteran

7 Temps de lecture

Pour cette première journée, on a réservé un chauffeur guide pour visiter le centre de Bali, de Kuta jusqu’au village de Pemuteran au Nord ouest de l’île. De là-bas, on ira plonger dans les superbes fonds coralliens de la réserve de Menjangan et on continuera sur Java, pour rejoindre le volcan Kawah Ijen. On part aujourd’hui assez tôt pour une série de visites tout au long de cet itinéraire. Cette région de l’île regorge de lieux à découvrir comme des temples sur l’eau, des sublimes rizières en terrasse et des routes de montagne qui traversent une épaisse jungle tropicale.

carte des lieux à voir au centre de Bali

Le temple Taman Ayun à Mengwi


Notre chauffeur-guide Ketut vient nous chercher devant notre hôtel de Kuta à 7h. Le temps de faire connaissance et on grimpe dans sa voiture en direction de la ville de Mengwi à 15km d’Ubud où se trouve le plus grand temple de Bali : Pura Taman Ayun, qui veut dire « beau jardin » en balinais. Le temple est en bordure d’une route très passante mais lorsqu’on pénètre dans les jardins, le calme et le silence enveloppent les lieux. De grands jardins entourent une multitude de petites constructions au style balinais. Il faut emprunter un pont pour entrer dans l’enceinte de cet immense temple. Fontaine, jardins et petits patios, on flâne le long des édifices avec Ketut qui nous distille des informations sur l’histoire du temple au fur et à mesure de la balade.

entrée du temple Taman Ayun dans la partie centrale de Bali
costume balinais
temple balinais
visiter le temple Taman Ayun à Bali
meru du temple taman ayun de Bali

L’atelier de tissage sur la route au nord de Kuta


On s’arrête ensuite dans un atelier de tissage sur la route au nord de Kuta. Quand on demande à Ketut pourquoi on s’arrête ici, on est pas trop emballés par l’idée car nous voulons passer un peu de temps à Munduk dans les montagnes pour crapahuter dans les cascades et on craint de perdre du temps dans ces ateliers qui ne sous intéressent pas tant que ça. Le guide salut tout le monde très amicalement, il semble avoir ses entrées et surtout ses commissions, on flaire le truc à plein nez… Donc on ne s’éternise pas et on repart après avoir vu les grands métiers à tisser en bois et quelques réflexions du guide sur le fait que nous n’avons rien acheté pour « aider » le tourisme local. Mouais…

atelier de tissage à Bali

La plantation de café Kopi Luwak


On fait une petite halte dans une plantation de café où l’on se balade dans une mini-forêt avec une jeune balinaise qui nous explique un peu de botanique et les différences entre les caféiers : l’arabica, le robusta… mais l’activité principale des lieux, c’est la production du Kopi Luwak, le café le plus cher au monde. Ce café est fabriqué à partir de grains de café digérés par un petit animal pas plus gros qu’une loutre : la civette.

Ici, il y en a une bien lottie qui se dore la pilule au soleil sur une plateforme en bois mais l’exploitation animale qui découle de la production de Kopi Luwak n’est pas reluisante (cet article explique bien les conditions d’élevage des civettes à Bali). Les pauvres bêtes sont enfermées dans de minuscules cages en plein soleil comme les poules en batterie. Elles sont nourries avec des cerises du caféier peu digérées par l’animal et récupérées dans leurs excréments. La fermentation des grains se fait donc dans le système digestif de l’animal qui ressortent ainsi parfumés au caca…

visiter une plantation de kopi luwak

Savoir, c’est choisir. Choisir, c’est renoncer.


On ne cautionne pas du tout ce genre de tourisme et nous sommes renseignés après la visite de cette plantation sur les conditions de fabrication de café Luwak. Cet arrêt a été proposé par le guide sans nous prévenir. Bien sûr, on n’en a pas ramené, ce qui nous a valu quelques réflexions désagréables de sa part car après la fabrique de tissus, nous ne voulions toujours rien acheter ! Le café Kopi Luwak est vendu à prix exorbitant dans le monde (entre 200 et 400 $/kg ) et sa production au départ naturelle (la civette raffole des cerises du caféier) a dérivé vers la cruauté animale pour toujours plus de profit.

https://www.youtube.com/watch?v=leSQt1NeCok&feature=youtu.be


Visiter les rizières de Jatiluwih dans le centre de Bali


La région de Jatiluwih abrite des panoramas de rizières en terrasses sublimes au milieu de la jungle et d’une nature luxuriante. Pour les voir, il faut venir dans le secteur de Tabanan, au centre de Bali. Depuis 2002, les rizières de Jatiluwih et leur mode de culture sont classés au patrimoine mondial de l’Unesco.

C’est la plus grande étendue de rizières de l’île puisqu’elle couvre un peu plus de 600 hectares de plantations cultivées de manière traditionnelle. La culture du riz fait appel à un savant mélange de canaux et de petites constructions pour détourner des rivières et amener l’irrigation sur ces plateaux de culture à flanc de colline. Ketut nous conduit sur un petit promontoire situé à 700m d’altitude, sur lequel on a une vue panoramique sur les rizières. D’ici, on peut observer tout le système en terrasses irrigué par un procédé ancestral appelé le subak, mais lors de notre passage, les rizières n’étaient pas en eau.

jatiluwih
que voir dans le centre de bali : vue sur les rizieres de Jatiluwih

Le subak balinais : quand les Dieux regardent pousser le riz

Pour les balinais, le riz est une offrande des Dieux. Sa culture est considérée comme sacrée et s’inscrit dans une croyance où la relation entre les Dieux, la nature et les Hommes est indissociable. Le rituel de la plantation des grains de riz, leur irrigation et la récolte est entièrement organisé en plusieurs petites rizières possédant chacune leur temple de l’eau. Chaque temple régit le cycle de plantation, d’irrigation et de récolte de son secteur. Les cycles de chacun de ces temples sont reliés afin de coordonner l’utilisation de l’eau sur l’ensemble de l’exploitation tout en respectant un calendrier rituel sacré. Le grand temple de l’eau qui régit tous les autres est celui que nous avons visité juste avant, le temple Taman Ayun à Mengwi.

Le système subak balinais pour la culture des rizières en terrasses a également été classé à l’Unesco en tant que pratique culturelle ancestrale. Partout, on croise ces petits temples, parfois de simples statues sur lesquelles sont déposées des offrandes à la déesse du riz Dewi Sri. Le secteur est très agréable pour faire de la randonnée dans une végétation tropicale. Ketut nous montre les différents arbres dont certains nous sont inconnus : caféier, cocotier, cacaoyer, giroflier, jaquier, bananier, papayer, corossolier…et c’est l’occasion de goûter de délicieux fruits tropicaux (sirsaks, ramboutans (litchis poilus), mangues et durians).

Il est possible de pénétrer dans les rizières contre quelques roupies, mais la vue que nous avions depuis la route de montagne était très belle et les rizières n’étaient pas en eau à cette époque. Si vous trouvez qu’il y a trop de monde aux rizières de Tegalalang, les rizières de Jatiluwih sont une très bonne alternative beaucoup moins touristique.

Où manger vers les rizières de Jatiluwih ?

On a déjeuné dans un restaurant panoramique à Pacung donnant sur les rizières qui servait un buffet à volonté. C’était assez touristique mais la vue depuis la terrasse ouverte y est très belle. Le buffet est assez varié.


La route panoramique des lacs


On reprend la route en direction du lac Danau Beratan en passant par la route panoramique (JI. Raya Wanagiri) qui surplombe un autre lac le Danau Buyan. La brume au-dessus du lac donne un petit air de Jurassik park à la jungle environnante. La route est assez fréquentée par les camions qui roulent à vive allure dans la descente, on a eu quelques frayeurs !

vue sur le lac Buyan
route panoramique vers le lac beratan
route panoramique à voir vers munduk au centre de Bali

Au centre de Bali, le temple Ulun Danu Bratan au bord du lac Beratan


Ce temple est situé sur les berges du lac Bratan, un lac d’altitude dans les montagnes près de Munduk. Toujours dans la brume, c’est une étape à l’environnement incroyable mais hélas très (trop) touristique. Nous y avons croisé des dizaines et des dizaines de bus de chinois et de groupes scolaires et la visite des lieux ressemble davantage à un tour à Disneyland qu’à un endroit sacré. Tous les 10 mètres, nous étions stoppés par des chinois voulant nous prendre en photo ! Les édifices sont superbes et les chemins entre les jardins qui relient les temples sont fleuris et agréables mais hélas trop fréquentés pour apprécier le calme et la beauté des lieux. Les temples étaient recouverts de tissus rouge et or en prévision d’une grande procession qui devait avoir lieu quelques jours plus tard. La quiétude et la sérénité que l’on observe dans les temples balinais ailleurs sur l’île ne sont pas de la partie au temple Ulun Danu Bratan, puisqu’il est possible de faire un tour de jet-ski sur le lac juste au bord du temple. Vous aurez compris qu’on a que moyennement apprécié les lieux…

Pour venir à Bedugul jusqu’au lac Bratan depuis Ubud, compter entre 1h et 1h30 de route.

temple ulun danu bratan
au centre de Bali, le temple sur l'eau ulun danu bratan

Étant donné que l’on faisait cet itinéraire dans le centre de Bali en aller simple jusqu’à Pemuteran, nous avons dû écarter plusieurs endroits en route mais nous y sommes revenus lorsque nous avons passé 4 jours à Ubud un peu plus tard. Il a fait un gros orage au moment où nous étions à Munduk, ce qui a fait tomber à l’eau la balade jusqu’aux cascades. Je recommande de passer un peu de temps dans ce secteur central de l’île à vous balader vers Munduk, car l’endroit est moins touristique que le sud et les environs sont sublimes. On a traversé des forêts de jungle à perte de vue, slalommé dans les montagnes sur des routes panoramiques et la fraîcheur à cette altitude était bien agréable.

Vous pouvez retrouver la suite dans nos autres articles sur notre voyage à Bali :

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visiter le centre de bali
L’ascension du volcan Kawah Ijen sans guide depuis Bali

L’ascension du volcan Kawah Ijen sans guide depuis Bali

10 Temps de lecture

Voici un article qui vous emmènera en haut du volcan Kawah Ijen depuis Bali. Il est facile d’organiser son ascension soi-même sans guide et sans passer par un tour opérateur . Vous allez voir que c’est très simple et beaucoup plus économique !

vue sur la caldeira du volcan Ijen

Nous avons organisé notre ascension du Kawah Ijen nous-mêmes au départ de Bali sur deux jours en Mai 2016. Le volcan Kawah Ijen est situé en Indonésie, à l’Est de l’île de Java. Ce volcan a la particularité de posséder un lac de couleur turquoise niché au creux de son cratère. Ne pensez pas une seconde y tremper un orteil, sa température est brûlante et son acidité en fait le plus grand réservoir mondial d’acide sulfurique et d’acide chlorhydrique ! D’ailleurs, en 1976, une énorme bulle de gaz a soulevé la surface du lac et a éclaté en asphyxiant 11 porteurs de soufre travaillant sur place. Ce monstre de la nature est dangereux mais si incroyable à découvrir !


Kawah Ijen depuis Bali : On se lève en pleine nuit pour une ascension aux aurores


3h du matin. Notre taxi ne nous a pas fait faux bond. On grimpe dans la voiture et on se laisse guider les yeux encore embrumés de sommeil sur une portion d’autoroute avant de pénétrer dans la forêt. Le chauffeur de taxi nous dépose sur l’aire de Paltuding, là où démarre l’ascension. Pour l’instant, il y a très peu de véhicules et on ne comprend pas très bien pourquoi il insiste pour que nous repérions parfaitement l’emplacement du taxi.

On paie les quelques roupies au gardien de la cahute en bois puis on entame la marche dans la nuit sur le large sentier qui va nous conduire au volcan Ijen.

panneau du sentier départ pour l'ascension du volcan Ijen

Le chemin est en terre et on comprend vite qu’il est entouré de végétation mais on ne distingue rien. Les bruits de la jungle sont tout autour. On n’est pas trop rassurés de nous trouver ici, tout seuls, à gravir une pente qui devient de plus en plus difficile, à la lampe frontale.

A ce moment, on n’imagine pas l’immensité du paysage qui s’étend autour de nous…plongé dans l’obscurité et dans la brume.

ascension du Kawah Ijen

Quand la pente est raide…vraiment très raide !

Le chauffeur de taxi nous avait dit :  » le premier kilomètre est assez facile, puis les deux kilomètres suivants seront très pentus avant de revenir sur du plat et de longer la crête du volcan. » Heureusement que nous savons à quoi nous attendre. On surveille le dénivelé et la distance parcourue sur notre montre, ainsi on voit un peu plus le volcan se rapprocher et la motivation ne nous quitte pas. Les deux kilomètres intermédiaires sont très éprouvants !

lever du soleil au volcan Kawah Ijen

Le jour commence à se lever. Il faut accélérer pour ne pas rater le lever du soleil sur le lac émeraude. On croise quelques porteurs de soufre qui montent beaucoup plus vite que nous.

ascension du volcan Kawah Ijen
lever du soleil au volcan Ijen

Et on est arrivé en haut. Plus que quelques centaines de mètres et on allait découvrir ce monstre de la nature au lac d’acide sulfurique si photogénique. Le lac acide se trouve sur la gauche et on est pas tout seuls. On distingue vaguement le lac vert au milieu de la fumée. L’odeur d’oeuf pourri prend aux tripes mais on est heureux d’être là. Ce sentiment d’être privilégié de découvrir un lieu si incroyable après l’effort de l’ascension. En descendant les escaliers qui mènent au chemin qu’empruntent les porteurs, on regrette un peu de ne pas être venus en pleine nuit pour voir les flammes bleues. Le sentier ne semble pas aussi difficile que ce que nous avions lu avant de venir.

cratère du volcan Ijen

Une vue de dingue sur le lac turquoise du volcan Ijen et la mine d’extraction de soufre

Le nuage de fumée va et vient et laisse apercevoir le lac turquoise par intermittence. Lorsqu’il vient sur nous, l’air devient difficilement respirable, nos yeux piquent et nos poumons toussent.

D’ailleurs, Kawah Ijen veut dire « cratère vert » en indonésien. Les fumerolles (solfatares) chargées en sulfure d’hydrogène et en dioxyde de soufre vont réagir au contact de l’oxygène et se condenser en un gisement de soufre liquide de couleur orange vif. C’est cet écoulement que les porteurs récupèrent par tout un système de canalisations qui acheminent le soufre liquide le long de la paroi du volcan. Lorsque ce soufre liquide entre en contact avec l’air à la sortie du tuyau, il devient solide et prend cette couleur jaune vif.

lac bleu au volcan Ijen

Le paysage est grandiose et lorsque le nuage s’en va, c’est toute l’étendue de la mine d’extraction de soufre à ciel ouvert qui se laisse apercevoir en contrebas. Ce décor est surréaliste mais le travail de forçat qui est réalisé là-bas par les porteurs l’est encore davantage.

fumerolles au Kawah Ijen
volcan Kawah Ijen
caldeira du volcan Ijen
faire l'ascension du volcan Ijen
voir les flammes bleues du volcan Kawah Ijen

Les porteurs de soufre du volcan Kawah Ijen

Chaque jour, les porteurs de soufre du Kawah Ijen descendent dans le cratère du volcan pour extraire des blocs de soufre. Ils remontent de cette caldeira avec un chargement d’environ 70kg de soufre, placé dans des paniers de chaque côté d’une barre de bois en équilibre sur leurs épaules. Leur dos est meurtri, leurs articulations sont saillantes et déformées par le poids. Ces hommes travaillent en tong dans ce dédale de pierre et de poussière et n’ont pour la plupart pas de masque à gaz et s’exposent toute la journée aux vapeurs toxiques. Chaque jour, il font 2 allers-retours entre le cratère et le bas du volcan. Chaque kilo leur rapporte 250 Roupies, ils gagnent donc environ 3.5€ par jour, ce qui est un « bon » salaire en Indonésie, mais au prix d’une espérance de vie très réduite.

C’est avec un profond respect que les gens s’écartent sur leur passage pour ne pas compliquer davantage leur travail. Le long du chemin, certains vendent de petits objets sculptés dans le soufre pour gagner quelques roupies supplémentaires. Malgré la difficulté de leur tâche, ils nous sourient et parlent avec fierté de leur métier.

portrait d'un porteur de soufre à java
aller au volcan Kawah Ijen voir les porteurs de soufre
paniers de soufre
porteur de soufre du volcan Kawah Ijen

On distingue le gisement de soufre situé 15Om plus bas, juste au bord du lac à l’eau turquoise. Il est interdit aux touristes de descendre en raison de la toxicité des émanations de soufre, d’acide sulfurique et du risque d’éboulement sur le sentier. Les porteurs incitent quand même pas mal les touristes à descendre et louent même leur masque à gaz quand ils en ont un. Si vous venez avant 3h du matin, vous pourrez voir le phénomène des flammes bleues.

vue sur la caldeira du volcan Ijen

La descente est assez rapide mais le sentier est glissant. On distingue d’autres volcans de Java dans la brume le paysage est incroyable.

forêt vers le volcan Ijen
ascension à Ijen
volcan de java dans la brume
aller au volcan Ijen depuis l'île de Bali

Informations pratiques pour aller au volcan Kawah Ijen depuis Bali


comment aller au volcan ijen depuis Bali
Aller au volcan Ijen depuis Bali

Prendre le bus local jusqu’au port de Gilimanuk à l’Ouest de Bali

A Pemuteran, il vous faudra attraper le bus local sur la grande route principale. Il y en a régulièrement, demander au niveau des warungs où se situe l’arrêt. Le trajet jusqu’à l’embarcadère de Gilimanuk fait une trentaine de kilomètres. Le bus vous déposera devant le port. Demandez le ferry pour Java et achetez votre ticket à la caisse (15000 IDR le ticket aller/retour en 2016 soit 0,50 centimes d’euros la traversée). Un papier est à remplir avec nom, prénom, nationalité etc… nous n’avons croisé aucun européen sur le ferry.

Arrivée au port de Ketapang à Java

A la sortie du ferry à Ketapang, je vous conseille de vous éloigner un peu de l’embarcadère et de négocier un bemo ou un taxi à l’écart des rabatteurs. Fixez bien le prix avant et ne vous faites pas avoir, car les chauffeurs tentent très souvent de faire des détours pour gonfler le prix de la course.

Un conseil : mettez le gps sur votre téléphone (l’application map.me est très bien, il suffit de télécharger la carte à l’avance) pour vérifier les distances indiquées. Nous avions le gps sur le téléphone, l’hôtel que nous avions choisi (Ketapang Indah Hotel) est situé à seulement 2,7 km de l’embarcadère et pas 10 comme il comptait nous le laisser entendre.

prendre le bemo à java

Où dormir à Banyuwangi ?

Si vous venez depuis Bali, vous allez devoir dormir la nuit précédent l’ascension dans un hôtel proche du volcan. Je vous conseille de le réserver à l’avance. Nous avons dormi au Ketapang Indah hotel situé à Banyuwangi, à 2,7 km du port de Ketapang. Ce grand hôtel propose des chambres modernes au milieu de jolis jardins et d’une grande piscine et a l’avantage d’être assez proche du volcan. Notre chambre était très propre, parfaite pour une nuit de passage. Le restaurant est bon. Ne pensez pas vous promener autour, l’hôtel est au bord d’une route très passante pour les camions.

Comment aller de Banyuwangi au volcan Ijen ?

Il y a 2 options pour voir le volcan :

Soit vous réservez un tour auprès de l’hôtel avec un chauffeur ou un minibus qui vous conduira jusqu’au volcan pour environ 60€ par personne, mais vous pouvez tout aussi bien tout organiser vous-même en prenant un taxi pour vous amener au niveau de l’aire de parking de Paltuding au pied du volcan Kawah Ijen. Je vous conseille de le dénicher à l’avance, soit par internet soit en négociant un taxi en vous éloignant de l’embarcadère. Peu de taxis balinais acceptent de se rendre sur Java, pour eux c’est le bout du monde. Il vaut mieux trouver un taxi sur Java en faisant attention aux arnaques !

Le trajet en taxi dure environ 30 minutes depuis Banyuwangi. Il vous laissera au niveau du parking et vous attendra. Repérez bien l’emplacement de sa voiture, car à votre retour, il y aura une centaine de bus et de véhicules garées ici. L’entrée du chemin est bien indiquée et débute après la cabane en bois.

cabane à Ijen

A quelle heure démarrer l’ascension ?

  • Si vous souhaitez descendre dans le cratère pour voir les flammes bleues, il faut arriver en haut du volcan avant 3h du matin, donc il vous faut partir de l’hôtel à minuit.

  • Si vous ne souhaitez pas descendre dans le cratère mais juste profiter du lever du soleil sur le lac, vous pouvez partir de l’hôtel à 3h pour arriver au petit jour, ce que nous avons fait.

Fixez donc le rendez-vous avec votre taxi pour qu’il vienne vous chercher à l’heure souhaitée à votre hôtel. Prévoyez un peu de marge…

Quel matériel faut-il emporter ?

Emmenez une veste polaire ou un gros pull, un foulard pour se couvrir le nez et se protéger des vapeurs de soufre, une lampe de poche pour l’ascension, un casse croûte, de l’eau, de la monnaie et quelques biscuits si vous voulez faire plaisir aux porteurs de soufre 😉 Prenez de bonnes chaussures car la descente est un peu glissante.

Si vous avez prévu de descendre dans le fond du cratère avec les porteurs de soufre pour observer les fameuses flammes bleues, il est possible de louer des masques à gaz aux porteurs quand vous serez en haut du volcan.

Avant de partir, nous avions lu un peu partout qu’il faisait très très froid une fois en haut du volcan. En effet, tout le monde était en anorak, gants et bonnets…En mai, nous avions un simple sweat et T-shirt pour Monsieur et nous n’avons pas eu froid plus que ça… donc prévoir en cas de vent de pouvoir se couvrir surtout après l’effort de la montée… Les vapeurs ne sont pas gênantes sur la crête, mais sont plus intenses lorsque l’on emprunte les escaliers où descendent les porteurs.

Astuce : Si vous portez des lunettes, préférez leur des lentilles ce jour-là, elles protégeront un peu vos yeux des fumées !

au bord du lac vert du volcan Ijen

La montée jusqu’au volcan : un sacré dénivelé

La montée au volcan fait 3 km et est très raide sur deux kilomètres. Le premier kilomètre est pentu et les deux suivants sont très éprouvants. Nous avons mis environ 2h depuis l’aire de Paltuding (1850m) pour arriver sur la crête du volcan à 2386m d’altitude. Le lac du cratère est à 2200m. Le chemin est terreux et large et vous croiserez quelques porteurs de soufre.

dénivelé du Kawah Ijen depuis Bali et difficulté de l'ascension
Aperçu du dénivelé au Kawah Ijen

Descendre ou ne pas descendre voir les flammes bleues dans le cratère ?

Nous avons longuement hésité à descendre dans le cratère et avons finalement décidé de ne pas y aller et d’arriver pour le lever du soleil. A la lecture de certains récits on a un peu pris peur mais une fois sur place, nous avons regretté de ne pas y être allés, car le chemin ne paraissait pas si difficile !

Et le retour sur Bali depuis le Kawah Ijen ?

Le retour sur Ubud peut se faire soit en bus perama (tarif des bus Perama) au départ de Lovina ou en taxi que vous pouvez négocier à la descente du ferry à Gilimanuk avec quelques personnes rencontrées au volcan.

La majorité des touristes se rendant au Kawah Ijen sont français car ce volcan a été popularisé par Nicolas Hulot dans son émission Ushuaïa. Il est une vrai star locale auprès des porteurs de soufre. Suite à l’émission, l’accès par le chemin que vous avez emprunté a été amélioré et est plus praticable. Le volcan est absent de la plupart des guides papier sauf français !

volcan Kawah Ijen depuis Bali
https://youtu.be/Zh_T2UfKpH0
Notre vidéo : 1 minute pour un aperçu du volcan Kawah Ijen

Cet article vous a plu ? Vous avez des questions sur comment aller au volcan Kawah Ijen depuis Bali ? N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire ou à me poser vos questions, j’y répondrai avec plaisir 😉

Découvrez la suite de notre road trip à Bali et tous nos articles sur l’île de Bali.

Pulau Menjangan : Un superbe spot de snorkeling à Bali

Pulau Menjangan : Un superbe spot de snorkeling à Bali

3 Temps de lecture

Faire du snorkeling à Menjangan, c’est découvrir un petit paradis encore préservé du tourisme de masse classé parmi les plus beaux spots de plongée au monde. L’île de Menjangan est située au nord ouest de Bali. Réserve protégée dans le Parc National de Bali Barat, on y accède en bateau, à la journée pour découvrir ses fonds marins poissonneux et les coraux colorés.

bateau vers Pulau Menjangan

Menjangan, la petite île habitée par des cerfs


En bateau pour un tour de snorkeling vers l’île de Menjangan

Le bateau est la seule option pour accéder au Parc National de Bali Barat et la réserve de Menjangan. Ils partent de Pemuteran ou de Lovina. Contrairement à la côte Sud de Bali, cette partie de la côte est très calme et peu visitée. On y croise seulement des plongeurs ou snorkelers car c’est le point de départ pour la petite île de Pulau Menjangan. Le transfert depuis ces deux villes est souvent inclus. un minibus vient nous chercher directement à notre hôtel. On récupère d’autres personnes sur le trajet puis il nous dépose à l’embarcadère. Le tour comprend le déjeuner pris sur le bateau (le classique mi goreng ou nasi goreng ou un sandwich).

bateau dans le parc de Bali Barat

On a réservé notre tour de 3h directement dans un petit restaurant minuscule de Pemuteran. La cuisinière nous a préparé nos lunch box et a organisé notre tour directement avec l’école de plongée. Du coup, on avait un bien meilleur lunch que les autres sur le bateau !

Astuce : Vous pouvez négocier le prix du bateau si vous possédez votre équipement de snorkeling, car le matériel proposé est souvent pas terrible

On monte dans un bateau en bois et c’est parti pour 3O minutes de traversée dans la réserve de Menjangan. Les paysages sont magnifiques, l’eau limpide, d’une couleur turquoise. On constate que même jusqu’ici des détritus et des sacs plastiques flottent sur l’eau, c’est une constance désolante en Asie.

tour en bateau à Menjangan

Snorkeling sur les tombants spectaculaires au milieu des poissons colorés

On voit déjà les poissons passant sous le bateau. On ira sur 2 spots de snorkeling à Menjangan. Au programme : un tombant et un plateau de corail. On se retrouve dans un aquarium grandeur nature. Des milliers de poissons ! Les coraux sont colorés et n’ont pas été endommagés par la pêche à la dynamite. Un des guides du bateau plonge avec nous et descend sous l’eau nous montrer des coraux mous que l’on aurait pas vu par nous-mêmes. Ces coraux se rétractent lorsqu’il les touche avec une baguette. On voit des némos, des poissons rayés, à pois, de toutes les couleurs. Il y a des étoiles de mer bleues géantes partout !

poissons multicolores à pulau Menjangan
masque easy breath à Menjangan

C’est l’occasion pour nous de tester nos supers masques Easybreath trouvés chez Décathlon et franchement ils sont top ! Ce masque permet une vision panoramique, pas une goutte d’eau ne rentre à l’intérieur et il permet de respirer par le nez tranquillement. Nous n’avons pas eu de buée ni de gêne. Et chose très importante, l’élastique bien large et tout doux n’arrache pas les cheveux ! En plus, ce masque aide à flotter sans effort.

Apparemment il y a également des tours qui partent de Sanur ou encore de Lovina mais pour plus cher.

masque et tuba à pulau Menjangan
snorkeling à Menjangan
corail coloré à Menjangan

Où dormir à Pemuteran ?


Pemuteran
Plage de Pemuteran
snorkeling sur la plage de Pemuteran

On est restés 3 jours à Pemuteran où nous avons dormi dans le superbe hôtel Taman Sari Resort. Cet hôtel est le mieux placé dans la baie de Pemuteran car il est sur le côté de l’anse où il n’y a pas d’algues. Il participe au projet Biorock, qui consiste à faire pousser du corail sur des structures métalliques électrifiées sous l’eau. On peut nager au-dessus au-dessus ces structures car elles se trouvent juste devant l’hôtel. Le restaurant est sur la plage, le cadre est parfait pour se reposer quelques jours.

restaurant de l'hôtel taman sari
piscine de l'hôtel Taman Sari Resort
où dormir vers Menjangan

Où manger à Pemuteran ?


Le petit restaurant Tirta Sari situé à quelques mètres de l’hôtel Taman Sari est délicieux ! Il n’a pas vue sur la plage mais les plats valent vraiment le coup. C’est beau et bon. !

Si comme nous vous vous rendez sur Java depuis Bali, profitez-en pour faire étape à Pemuteran et découvrir Pulau Menjangan, ce spot vaut vraiment le détour !

fruit du dragon

Si vous restez quelques jours vers Pemuteran ou Lovina, pourquoi ne pas aller jusqu’au volcan Kawah Ijen sur l’île voisine de Java ?

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snorkeling à Menjangan épingle pinterest

Voyage à Bali : Itinéraire de 3 semaines sur l’île des Dieux

15 Temps de lecture

Ce voyage de 3 semaines à Bali nous a permis d’avoir un joli aperçu de l’île. Balades dans les rizières, snorkeling dans les eaux transparentes de Menjangan, couchers de soleil et partie de pêche à Amed, farniente à Gili Meno et saut de puce sur Java, retour en mai 2016 pour un tour de Bali qui nous a enchanté.

offrandes balinaises fleuries

La nature est omniprésente à Bali, on s’y sent bien pourvu que l’on s’éloigne des lieux touristiques. Nous avons donc écarté la partie Sud de l’île très fréquentée pour privilégier les balades en scooter sur les petites routes et à travers les rizières. Cet article détaille notre itinéraire et les lieux que nous avons aimé à Bali et ce qui nous a le moins plu. Chaque étape sera détaillée dans un article séparé au fur et à mesure…

Nous voilà partis ouvrir nos chakras à Bali.

C’est la deuxième fois que l’on pose le pied en Asie, après un premier voyage en Malaisie en 2011, notre premier « loin » et « grand » voyage. On a réservé un vol Marseille – Singapour avec Air France, puis un vol Air Asia de Singapour à Bali. Après une grosse frayeur au départ suite à un retard de l’avion, nous avons finalement embarqué sur un A380 de Lufthansa direction Singapour. C’est donc notre second vol sur l’A380 après notre voyage en Afrique du Sud !

Pour un séjour d’une durée inférieure à 30 jours, il n’y a pas besoin de visa

Bali n’est pas très grande : c’est un poumon vert de 90km du nord au sud et 120 km d’est en ouest mais les temps de trajet peuvent être assez long. On avait plusieurs idées en tête lors de sa préparation, notamment d’aller découvrir le volcan Kawah Ijen située sur l’île voisine de Java. On voulait à la fois de l’aventure, du repos et des jolies plages. Cet itinéraire a été parfait au niveau du temps passé dans chaque étape sauf à Gili Meno. Nous avions prévu d’y rester au départ 4 nuits, nous avons écourté et y sommes restés finalement que 3 nuits.


Notre itinéraire de 3 semaines à Bali en détails


carte itinéraire à Bali
Notre itinéraire en 3 semaines à Bali

Sommaire

Jour 1 : De Kuta à Pemuteran   

On a atterri à Kuta à 23h puis on a rejoint notre petite guesthouse le Pondok Sari Hotel. On ne s’y est par attardé puisque le lendemain matin, nous prendrons la route pour Pemuteran. On ne se voyait pas faire le trajet de Bali jusqu’à Pemuteran en scooter avec nos valises donc on a pris un chauffeur guide pour nous y conduire en fixant quelques arrêts en route :

  • On a visité notre premier temple balinais, Pura Taman Ayun à Mengwi
  • Une promenade dans les rizières de Jatiluwih
  • Visite d’un atelier de batik et une plantation de café
  • Découvert le temple sur l’eau de Ulun Danu Bratan dans les montagnes embrumées
  • On s’est promené dans les plantations de girofliers à Munduk
  • Notre article en détails sur cette étape dans les montagnes entre Kuta et Pemuteran

Où dormir à Kuta ?

Situé dans une impasse à Kuta à l’environnement très bruyant. Le jardin et la piscine sont jolis mais je ne le conseille pas particulièrement sauf pour une nuit de passage car le prix est correct. Le petit déjeuner était très basique (1 viennoiserie ou 1 oeuf au plat, jus, café ou thé).


Jours 2, 3 & 4 : La baie de Pemuteran 

Nous sommes restés deux jours pour nous reposer dans ce petit village composé pour l’essentiel d’une route principale et d’une plage au sable noir. Notre programme est de faire du snorkeling autour de l’île de Menjangan et de nous reposer un peu avant de rejoindre l’île voisine de Java pour l‘ascension du volcan Kawah Ijen.

 Cette région de Bali est assez excentrée du reste de l’île, mais constitue une excellente étape pour ceux qui souhaitent aller sur l’île de Java ou explorer le nord de l’île de Bali bien moins touristique que la côte Sud.

  • Prendre le ferry à Gilimanuk et partir à la découverte du volcan Kawah Ijen sur l’île de Java
  • Plonger ou snorkeller dans la réserve protégée de Pulau Menjangan
  • Découvrir le projet Biorock qui oeuvre pour la régénération du corail à Pemuteran

Où dormir à Pemuteran ?

HOTEL TAMAN SARI RESORT & SPA
Magnifique hôtel, très calme, le personnel est aux petits soins. Les chambres sont dans de petits bungalows au milieu de jolis jardin. Situé sur le côté de la baie où il n’y a pas d’algues, le petit déjeuner et les repas sont servis sur la plage. Deux belles piscines et un spa proposant des massages à des prix très corrects (massage balinais d’1h à 10 euros). Le restaurant est excellent ! Je recommande cet hôtel.


Jour 5 : Ile de Java – Volcan Kawah Ijen

De Pemuteran, on a pris le bus en direction de Gilimanuk puis le ferry pour l’île voisine de Java.

  • Se lever au milieu de la nuit, grimper dans un 4×4 jusqu’à Paltuding et découvrir le volcan Kawah Ijen au lever du soleil (voir notre article Comment se rendre au volcan Kawah Ijen pour organiser la découverte du volcan sans guide et à moindre frais)
  • Nous sommes rentrés le lendemain en taxi vers Ubud par la route longeant la côte sud-ouest

Où dormir à proximité du volcan Kawah Ijen ?

KETAPANG INDAH HOTEL
Grand hôtel au milieu de jolis jardins et d’une grande piscine. Chambre très propre et moderne. Parfait pour une nuit de passage vers le Kawah Ijen. Pas de possibilité de sortir se balader autour, il n’y a rien à voir.


Jours 6 à 9 : Ubud & alentours

A Ubud, on a vadrouillé en scooter durant 4 jours. Il y a énormément de choses à voir et à découvrir autour d’Ubud. Au programme :

  • Rencontrer les singes de la Monkey forest
  • Visiter de nombreux temples
  • Prendre des photos sur la crête de Campuhan
  • S’extasier devant les rizières du nord d’Ubud et à Teggalalang
  • Louer un scooter et se perdre dans les rizières au nord d’Ubud
  • S’émerveiller devant les mouvements gracieux des danseuses de Legong dance
  • Assister à un spectacle kecak : la danse du feu et la transe
  • Profiter des nombreux restaurants healthy
  • Se faire chouchouter dans les spas
  • Faire du shopping dans les nombreux magasins d’artisanat sur la route au nord d’Ubud
  • Visiter le temps Pura Gunung Kawi, notre véritable coup de coeur au milieu de la jungle
  • Se Baigner à la cascade Tegenungan
  • Assister à une cérémonie balinaise

Où dormir à Ubud ?

SAPU LIDI RESORT AND SPA
Hôtel au calme à Ubud à côté du quartier des spas. Entouré de rizières. Très belle piscine. Parfait pour quelques jours à Ubud. Prévoir un scooter pour rejoindre le centre rapidement mais l’hôtel possède un petit shuttle navette gratuit très pratique.


Jours 10 à 14 : Amed

Cap à l’Est vers Amed, un tout petit village à l’ambiance peace and love blotti au pied du volcan Agung. Les fonds sous-marins de la baie de Jemeluk nous ont coupé le souffle, on s’est même fait attaqués par un triggerfish ! Si vous aimez le snorkeling, ici, vous trouverez un véritable jardin de corail accessible à la nage directement depuis la plage et plusieurs épaves de bateaux peu profondes. On a adoré ces quelques jours ici coupés du monde, les couchers de soleil depuis la colline et l’ambiance cool qui y règne. Au programme :

  • Snorkeller dans les coraux préservés de la baie de Jemeluk
  • Accompagner un pêcheur au coucher du soleil
  • Visiter le temple sur l’eau de Tirta gangga
  • Visiter les rizières de Sidemen
  • Profiter du coucher de soleil au Sunset Point avec vue sur le Gunung Agung
  • Se la couler douce en écoutant les chanteurs de reggae dans les petits bars du village
coucher de soleil à Amed
Coucher de soleil à Amed

Où dormir à Amed ?

WAWA WEWE II
Magnifique piscine à débordement au dessus de la mer. Petits bungalows bien aménagés. Très bon restaurant panoramique au-dessus de la baie. Ne pas confondre avec le Wawa Wewe I qui lui n’est pas aussi bien placé.


Jours 15 à 17 : Gili Meno

On a choisi Gili Meno, la plus calme et la moins touristique des trois îles Gili pour quelques jours de farniente.

  • Traverser en bateau d’Amed à Gili Meno en passant par Gili Trawangan
  • Nager avec des tortues
  • Boire des cocktails en regardant le coucher du soleil sur Lombok
plage de Gili Meno

Où dormir à Gili Meno ?

TWO BROTHERS BUNGALOWS
Les bungalows sont très propres dans un jardin fleuri, au bord de l’eau. Le petit déjeuner était bon.


Jour 18 : De Gili Meno à Jimbaran

Après la traversée retour Gili Meno vers Amed, on a pris un taxi pour rejoindre la partie sud de l’île de Bali. En route, il y a pas mal de lieux ou d’expérience à découvrir :

  • Visiter le temple aquatique de Tirtagganga
  • Manger du homard sur la plage déserte de Jimbaran
  • Traverser la région de Sidemen et marcher dans les rizières
  • Nuit vers Kuta
paysan des les rizières de Bali

JOURS 19 et 20 : Presqu’île de Bukit

Durant nos deux derniers jours à Bali, on a exploré la presqu’île de Bukit au sud de Bali. Ici, les reliefs et les éléments sont déchaînés. Les plages sont réputées pour le surf, pas étonnant quand on voit la force des vagues ! Malgré que cette zone de l’île soit extrêmement touristique, la nature y est très belle. Temples perchés sur des falaises abruptes, plages turquoises et cascades immenses, il y a de quoi faire !

  • Visiter Uluwatu le temple perché gardé par les singes
  • Se faire éclabousser par les vagues déchainées qui s’abattent sur le temple Tanah Lot
  • Se baigner à Balangan beach & Suluban beach

Où dormir à Kuta ?

Très bel hôtel dans une rue très passante de Kuta. Le hall du petit déjeuner est très joli et ouvert sur l’extérieur mais hélas beaucoup trop bruyant, car ouvert sur la rue et le vacarme des voitures et scooters.


JOUR 21 : En route pour Singapour

Après 3 semaines à Bali, on a fait une escale de 4 jours à Singapour, bien dépaysante après la petite île balinaise.


Infos pratiques pour organiser au mieux votre séjour à Bali


Se déplacer à Bali

Ce n’est pas le choix qui manque pour se déplacer sur l’île, mais attention il n’y a aucun panneau de signalisation.

le scooter

On a testé plusieurs modes de transport sur Bali, et le plus pratique reste pour nous le scooter. Si vous n’êtes pas familier de la conduite à scooter, ce n’est clairement pas à Bali qu’il faut s’y mettre ! La circulation y est très dense dans les villes et le code de la route disons…très anarchique ! Un accident est vite arrivé. On a quand même circulé en scooter car nous n’aimons pas être contraint par un chauffeur, on aime s’arrêter quand on veut pour prendre des photos et à Bali, louer un scooter est imbattable (à peine 3€ la journée). Il est facile de faire le plein, même en pleine cambrousse les particuliers vendent des petits bidons d’essence devant leur maison.

le taxi

Il y a énormément de taxis qui proposent leurs services à la journée mais nous ne les avons pris que pour les plus grandes étapes de nos trajets car nous avions nos bagages. Il suffit de leur donner votre itinéraire et ils vous attendent pendant vos visites. Ce ne sont pas des guides, bien que certains soient plus loquaces que d’autres. Il vous faudra par contre passer plusieurs minutes à négocier. Pour les trajets jusqu’à l’aéroport et dans les villes, l’application Bluebird permet de réserver un taxi à prix réglementé. Vous trouverez des taxis même dans les coins les plus reculés, demandez aux habitants ils ont tous un « cousin » ou un « frère » taxi, c’est le métier national à Bali !

le bémo

Les bémos sont des petits transports collectifs. A Ubud, les petits bémos sont pratiques mais ils ne partent que lorsqu’ils sont pleins et on y est souvent serrés entre une poule ou moultes animaux variés. Le prix n’est pas très cher car c’est le transport le plus employé par les locaux qui n’ont pas de scooter.

le chauffeur guide

Faire appel à un chauffeur guide est la solution retenue par de nombreux touristes à Bali. Vous définissez avec lui avant de partir ce que vous voulez voir et il vous sert de guide pendant vos visites. Comptez environ entre 40€ et 50€ par jour selon vos talents de négociation.

Bien qu’on ait apprécié d’avoir quelques explications sur le fonctionnement des temples, des coutumes des balinais, nous avons été déçus les 2 fois où nous avons réservé un chauffeur guide. Ils ont souvent des commissions ici ou là, et c’était compliqué de faire respecter le programme que nous souhaitions. Ainsi, nous ne voulions pas manger dans tel ou tel restaurant « usine à touriste » mais ils ne respectaient pas nos choix.

Le premier chauffeur nous a conduit dans des ateliers de batik et de bijoux alors que nous ne voulions pas et préférions passer davantage de temps dans la forêt à Munduk. Le guide nous a reproché de ne rien avoir acheté et de ne pas vouloir aider la communauté en dépensant notre argent (soit dit en pensant la bijouterie pratiquait des prix similaires à ce que nous avons en France !) Premier jour à Bali, cela nous a refroidi pour le reste de la journée passée avec lui. Ce guide était pourtant recommandé sur un forum de voyageurs…

Définitivement, on aime notre indépendance en scooter, quitte à se perdre un peu. C’est aussi l’occasion de découvrir des lieux moins touristiques ou de faire une belle rencontre au détour des chemins.

Visiter Bali avec un chauffeur guide
Notre chauffeur guide Ketut, ici à Mengwi

le bus

On a pris un bus local à Pemuteran pour aller jusqu’à l’embarcadère de Gilimanuk. Le tarif est de quelques centimes. Il faut demander les arrêts aux locaux car ils ne sont en généralement pas indiqués et secouer la main « à la balinaise » de haut en bas en la plaçant horizontalement pour interpeler le chauffeur.


Ce qu’on a aimé à Bali durant ces 3 semaines à Bali


Le calme et la sérénité dans une nature luxuriante

Cet île est une invitation au calme et à la sérénité. On a aimé l’omniprésence de la nature, la beauté des monuments et de l’architecture balinaise. L’île est toute en reliefs et permet à la fois de profiter de superbes randonnées, de journées bronzette sur de belles plages et même de monter sur des volcans ! Nous n’avons pas fait l’ascension du Mont Batur qui nous semblait trop touristique et avons préféré aller sur Java pour voir le lac du volcan Kawah Ijen. Les plages de la presqu’île de Bukit sont réputées pour le surf. Nous les avons trouvé très belles. A Bali, c’est l’occasion de se faire chouchouter dans les spas à ciel ouvert ou de prendre un cours de yoga avec vue sur les rizières pour ouvrir ses chakras.

marcher dans la nature à Bali
Campuhan Ridge Walk à Ubud

Les petits rituels et objets de la culture balinaise

La culture balinaise est unique et possède de nombreux rituels qui rythment la journée entière des balinais (offrandes, chants, processions…). La confection des offrandes est faite par les femmes avec des pétales de fleurs achetées au marché, du riz, des petits fruits… Chaque famille possède un petit (ou gros) temple à la maison pour disposer les offrandes aux Dieux ou apaiser les démons. On les trouve partout à Bali, même sur les trottoirs, il faut alors veiller à ne pas marcher dessus. Les cérémonies sont partout sur l’île. Elles sont une priorité absolue pour les balinais, qui s’absentent même de leur travail pour y assister. Elles sont organisées au sein de communautés où règne une grande une solidarité. Ainsi, il n’est pas rare pour un balinais de se faire remplacer au travail par un autre balinais d’une autre communauté pour assister à une cérémonie. A charge de revanche pour la fois suivante bien sûr ! On a adoré ramener des sarongs de toutes les couleurs et de l’artisanat en osier.

On a beaucoup aimé les spectacles de danse balinaise. On a assisté à un spectacle de legong dance avec les danseuses aux mouvements d’une précision infinie au Ubud Palace mais on a surtout préféré la danse du feu Kecak. Spectacle chanté et dansé par des hommes costumés, on se laisse conter les légendes balinaises et le rapport qu’il nouent avec les Dieux. Si vous devez choisir entre les deux : la danse du feu est impressionnante et envoûtante tandis que la Legong dance avec ses sonorités aigues finissent par taper un peu sur le système à la fin.

offrandes balinaises

La cuisine balinaise colorée

La cuisine balinaise est pleine de saveurs et les plats sont toujours magnifiquement présentés. Les fruits sculptés sont un régal pour les yeux et les papilles. S’arrêter ici ou là dans un petit warung et siroter un jus de fruit frais au dessus des rizières, le temps semble ainsi s’arrêter.

Les beaux hôtels qui se fondent dans la nature

Les logements et maisons sont joliment décorés et toujours avec goût. Elles possèdent souvent des salles de bain à ciel ouvert. Il est facile de se loger dans de très beaux endroits en pleine nature pour pas très cher à Bali. Notre second hôtel à Ubud était légèrement excentré du centre, vers le quartier des spas. Au milieu des rizières, au paradis. Lorsque l’on emprunte les petits passages entre les restaurants situés au nord du centre ville, on arrive dans les champs de culture en terrasses, où tout est calme et paisible.

Les sourires des balinais

Les balinais sont bienveillants. Leurs sourires et leur calme à toute épreuve ne sont pas une légende, enfin, surtout ceux habitant dans les campagnes !

portrait d'une grand-mère balinaise

Nos déceptions et ce que nous n’avons

pas aimé à Bali


Le harcèlement continu

On a dès le départ fui Kuta et les zones les plus touristiques. On a eu un véritable choc à notre arrivée sur Ubud, c’est un vrai Disneyland, on a détesté. Les rues d’ubud sont envahies de touristes et de circulation. Le harcèlement des taxis et des masseuses est continu.

Taxiiiiiiiiii, massaazzzze ! Taxiiiiiiiiii, massaazzzze !

On était vraiment sous tension à Ubud, tout le calme accumulé jusque là s’est envolé après quelques pas dans la rue ! Ce harcèlement nous a pesé et cela dans tous les coins, même les plus reculés. Les très jeunes enfants y participent aussi : les parents leurs apprennent 2 ou 3 phrases pour questionner le touriste et lui demander finalement de l’argent pendant que la mère attend sagement plus loin. Nous avons rencontré cela même dans les campagnes, perdus sur les sentiers en scooter loin des zones touristiques. La seule expérience authentique que l’on retire du contact avec les balinais est le repas improvisé que nous avons partagé chez un pêcheur d’Amed. Il n’attendait rien en retour et c’est le seul moment où nous n’avons pas eu l’impression que le tourisme avait tout gâché à Bali.

pêcheur balinais à Amed
Putu, qui nous a amené à la pêche avec lui à Amed

La pollution et les détritus

Aussi, la pollution est très présente dans les villes à Bali. A cause de tous les scooters et taxis, l’air y est difficilement respirable. Nous avons passé une première nuit dans une guesthouse au centre d’Ubud, où nous avons eu des puces de lit et le bruit de marteau piqueur en continu une grande partie de la nuit. Ubud est devenue tellement touristique que les travaux et les constructions fleurissent dans toute la ville dans un sacré capharnaüm. Sur le lac Bratan, il est possible de faire du jet ski ! Nous avons trouvé cela complètement paradoxal avec les lieux, le caractère sacré de ce temple au bord de l’eau. L’endroit est tellement fréquenté que l’activité touristique s’est développée à outrance et a dénaturé le site.

On n’a pas aimé voir des ordures et des tas d’immondices partout. C’est souvent le cas dans les pays d’Asie, mais voir la nature si belle et les gens faire si peu attention aux déchets, c’est désolant. D’ailleurs, on a écourté notre séjour à Gili Meno à cause des ordures, sur l’île, dans l’eau, partout.


On y retourne à Bali ?


Quatre ans après ces 3 semaines à Bali, au moment où j’écris ces lignes, j’ai toujours l’impression de n’avoir pas bien cerné les sentiments que j’éprouve envers cette île. La culture balinaise y est encore tellement présente et ancrée dans le quotidien des habitants. En arrivant, on est aspiré par les odeurs, les bruits des grelots dans les temples, le silence dans les rizières. Paradoxalement, tout cela cohabite avec un tourisme de masse qui entraîne les dérives qui vont avec. Le traitement des déchets est vraiment problématique, comment accueillir autant de touristes sans déjà n’avoir aucun système de gestion des ordures ? Les constructions d’hôtels n’en finissent plus sur Ubud et prennent le dessus sur la jungle environnante. Le sentiment permanent d’être pris pour des vaches à lait ne nous a pas quitté lors de ce voyage à Bali. Nous n’avions pas eu ce sentiment en Malaisie. Le Bali qu’on imaginait, on l’a trouvé à Amed, petit paradis bohème où le temps n’a plus que faire.