Asie & Pacifique

Montagnes et rizières dans le centre de Bali : De Kuta à Pemuteran

Montagnes et rizières dans le centre de Bali : De Kuta à Pemuteran

7 Temps de lecture

Pour cette première journée, on a réservé un chauffeur guide pour visiter le centre de Bali, de Kuta jusqu’au village de Pemuteran au Nord ouest de l’île. De là-bas, on ira plonger dans les superbes fonds coralliens de la réserve de Menjangan et on continuera sur Java, pour rejoindre le volcan Kawah Ijen. On part aujourd’hui assez tôt pour une série de visites tout au long de cet itinéraire. Cette région de l’île regorge de lieux à découvrir comme des temples sur l’eau, des sublimes rizières en terrasse et des routes de montagne qui traversent une épaisse jungle tropicale.

carte des lieux à voir au centre de Bali

Le temple Taman Ayun à Mengwi


Notre chauffeur-guide Ketut vient nous chercher devant notre hôtel de Kuta à 7h. Le temps de faire connaissance et on grimpe dans sa voiture en direction de la ville de Mengwi à 15km d’Ubud où se trouve le plus grand temple de Bali : Pura Taman Ayun, qui veut dire « beau jardin » en balinais. Le temple est en bordure d’une route très passante mais lorsqu’on pénètre dans les jardins, le calme et le silence enveloppent les lieux. De grands jardins entourent une multitude de petites constructions au style balinais. Il faut emprunter un pont pour entrer dans l’enceinte de cet immense temple. Fontaine, jardins et petits patios, on flâne le long des édifices avec Ketut qui nous distille des informations sur l’histoire du temple au fur et à mesure de la balade.

entrée du temple Taman Ayun dans la partie centrale de Bali
costume balinais
temple balinais
visiter le temple Taman Ayun à Bali
meru du temple taman ayun de Bali

L’atelier de tissage sur la route au nord de Kuta


On s’arrête ensuite dans un atelier de tissage sur la route au nord de Kuta. Quand on demande à Ketut pourquoi on s’arrête ici, on est pas trop emballés par l’idée car nous voulons passer un peu de temps à Munduk dans les montagnes pour crapahuter dans les cascades et on craint de perdre du temps dans ces ateliers qui ne sous intéressent pas tant que ça. Le guide salut tout le monde très amicalement, il semble avoir ses entrées et surtout ses commissions, on flaire le truc à plein nez… Donc on ne s’éternise pas et on repart après avoir vu les grands métiers à tisser en bois et quelques réflexions du guide sur le fait que nous n’avons rien acheté pour « aider » le tourisme local. Mouais…

atelier de tissage à Bali

La plantation de café Kopi Luwak


On fait une petite halte dans une plantation de café où l’on se balade dans une mini-forêt avec une jeune balinaise qui nous explique un peu de botanique et les différences entre les caféiers : l’arabica, le robusta… mais l’activité principale des lieux, c’est la production du Kopi Luwak, le café le plus cher au monde. Ce café est fabriqué à partir de grains de café digérés par un petit animal pas plus gros qu’une loutre : la civette.

Ici, il y en a une bien lottie qui se dore la pilule au soleil sur une plateforme en bois mais l’exploitation animale qui découle de la production de Kopi Luwak n’est pas reluisante (cet article explique bien les conditions d’élevage des civettes à Bali). Les pauvres bêtes sont enfermées dans de minuscules cages en plein soleil comme les poules en batterie. Elles sont nourries avec des cerises du caféier peu digérées par l’animal et récupérées dans leurs excréments. La fermentation des grains se fait donc dans le système digestif de l’animal qui ressortent ainsi parfumés au caca…

visiter une plantation de kopi luwak

Savoir, c’est choisir. Choisir, c’est renoncer.


On ne cautionne pas du tout ce genre de tourisme et nous sommes renseignés après la visite de cette plantation sur les conditions de fabrication de café Luwak. Cet arrêt a été proposé par le guide sans nous prévenir. Bien sûr, on n’en a pas ramené, ce qui nous a valu quelques réflexions désagréables de sa part car après la fabrique de tissus, nous ne voulions toujours rien acheter ! Le café Kopi Luwak est vendu à prix exorbitant dans le monde (entre 200 et 400 $/kg ) et sa production au départ naturelle (la civette raffole des cerises du caféier) a dérivé vers la cruauté animale pour toujours plus de profit.

https://www.youtube.com/watch?v=leSQt1NeCok&feature=youtu.be


Visiter les rizières de Jatiluwih dans le centre de Bali


La région de Jatiluwih abrite des panoramas de rizières en terrasses sublimes au milieu de la jungle et d’une nature luxuriante. Pour les voir, il faut venir dans le secteur de Tabanan, au centre de Bali. Depuis 2002, les rizières de Jatiluwih et leur mode de culture sont classés au patrimoine mondial de l’Unesco.

C’est la plus grande étendue de rizières de l’île puisqu’elle couvre un peu plus de 600 hectares de plantations cultivées de manière traditionnelle. La culture du riz fait appel à un savant mélange de canaux et de petites constructions pour détourner des rivières et amener l’irrigation sur ces plateaux de culture à flanc de colline. Ketut nous conduit sur un petit promontoire situé à 700m d’altitude, sur lequel on a une vue panoramique sur les rizières. D’ici, on peut observer tout le système en terrasses irrigué par un procédé ancestral appelé le subak, mais lors de notre passage, les rizières n’étaient pas en eau.

jatiluwih
que voir dans le centre de bali : vue sur les rizieres de Jatiluwih

Le subak balinais : quand les Dieux regardent pousser le riz

Pour les balinais, le riz est une offrande des Dieux. Sa culture est considérée comme sacrée et s’inscrit dans une croyance où la relation entre les Dieux, la nature et les Hommes est indissociable. Le rituel de la plantation des grains de riz, leur irrigation et la récolte est entièrement organisé en plusieurs petites rizières possédant chacune leur temple de l’eau. Chaque temple régit le cycle de plantation, d’irrigation et de récolte de son secteur. Les cycles de chacun de ces temples sont reliés afin de coordonner l’utilisation de l’eau sur l’ensemble de l’exploitation tout en respectant un calendrier rituel sacré. Le grand temple de l’eau qui régit tous les autres est celui que nous avons visité juste avant, le temple Taman Ayun à Mengwi.

Le système subak balinais pour la culture des rizières en terrasses a également été classé à l’Unesco en tant que pratique culturelle ancestrale. Partout, on croise ces petits temples, parfois de simples statues sur lesquelles sont déposées des offrandes à la déesse du riz Dewi Sri. Le secteur est très agréable pour faire de la randonnée dans une végétation tropicale. Ketut nous montre les différents arbres dont certains nous sont inconnus : caféier, cocotier, cacaoyer, giroflier, jaquier, bananier, papayer, corossolier…et c’est l’occasion de goûter de délicieux fruits tropicaux (sirsaks, ramboutans (litchis poilus), mangues et durians).

Il est possible de pénétrer dans les rizières contre quelques roupies, mais la vue que nous avions depuis la route de montagne était très belle et les rizières n’étaient pas en eau à cette époque. Si vous trouvez qu’il y a trop de monde aux rizières de Tegalalang, les rizières de Jatiluwih sont une très bonne alternative beaucoup moins touristique.

Où manger vers les rizières de Jatiluwih ?

On a déjeuné dans un restaurant panoramique à Pacung donnant sur les rizières qui servait un buffet à volonté. C’était assez touristique mais la vue depuis la terrasse ouverte y est très belle. Le buffet est assez varié.


La route panoramique des lacs


On reprend la route en direction du lac Danau Beratan en passant par la route panoramique (JI. Raya Wanagiri) qui surplombe un autre lac le Danau Buyan. La brume au-dessus du lac donne un petit air de Jurassik park à la jungle environnante. La route est assez fréquentée par les camions qui roulent à vive allure dans la descente, on a eu quelques frayeurs !

vue sur le lac Buyan
route panoramique vers le lac beratan
route panoramique à voir vers munduk au centre de Bali

Au centre de Bali, le temple Ulun Danu Bratan au bord du lac Beratan


Ce temple est situé sur les berges du lac Bratan, un lac d’altitude dans les montagnes près de Munduk. Toujours dans la brume, c’est une étape à l’environnement incroyable mais hélas très (trop) touristique. Nous y avons croisé des dizaines et des dizaines de bus de chinois et de groupes scolaires et la visite des lieux ressemble davantage à un tour à Disneyland qu’à un endroit sacré. Tous les 10 mètres, nous étions stoppés par des chinois voulant nous prendre en photo ! Les édifices sont superbes et les chemins entre les jardins qui relient les temples sont fleuris et agréables mais hélas trop fréquentés pour apprécier le calme et la beauté des lieux. Les temples étaient recouverts de tissus rouge et or en prévision d’une grande procession qui devait avoir lieu quelques jours plus tard. La quiétude et la sérénité que l’on observe dans les temples balinais ailleurs sur l’île ne sont pas de la partie au temple Ulun Danu Bratan, puisqu’il est possible de faire un tour de jet-ski sur le lac juste au bord du temple. Vous aurez compris qu’on a que moyennement apprécié les lieux…

Pour venir à Bedugul jusqu’au lac Bratan depuis Ubud, compter entre 1h et 1h30 de route.

temple ulun danu bratan
au centre de Bali, le temple sur l'eau ulun danu bratan

Étant donné que l’on faisait cet itinéraire dans le centre de Bali en aller simple jusqu’à Pemuteran, nous avons dû écarter plusieurs endroits en route mais nous y sommes revenus lorsque nous avons passé 4 jours à Ubud un peu plus tard. Il a fait un gros orage au moment où nous étions à Munduk, ce qui a fait tomber à l’eau la balade jusqu’aux cascades. Je recommande de passer un peu de temps dans ce secteur central de l’île à vous balader vers Munduk, car l’endroit est moins touristique que le sud et les environs sont sublimes. On a traversé des forêts de jungle à perte de vue, slalommé dans les montagnes sur des routes panoramiques et la fraîcheur à cette altitude était bien agréable.

Vous pouvez retrouver la suite dans nos autres articles sur notre voyage à Bali :

Vous avez aimé notre article sur les lieux à visiter au centre de Bali ? Epinglez-le sur Pinterest !

visiter le centre de bali
L’ascension du volcan Kawah Ijen sans guide depuis Bali

L’ascension du volcan Kawah Ijen sans guide depuis Bali

10 Temps de lecture

Voici un article qui vous emmènera en haut du volcan Kawah Ijen depuis Bali. Il est facile d’organiser son ascension soi-même sans guide et sans passer par un tour opérateur . Vous allez voir que c’est très simple et beaucoup plus économique !

vue sur la caldeira du volcan Ijen

Nous avons organisé notre ascension du Kawah Ijen nous-mêmes au départ de Bali sur deux jours en Mai 2016. Le volcan Kawah Ijen est situé en Indonésie, à l’Est de l’île de Java. Ce volcan a la particularité de posséder un lac de couleur turquoise niché au creux de son cratère. Ne pensez pas une seconde y tremper un orteil, sa température est brûlante et son acidité en fait le plus grand réservoir mondial d’acide sulfurique et d’acide chlorhydrique ! D’ailleurs, en 1976, une énorme bulle de gaz a soulevé la surface du lac et a éclaté en asphyxiant 11 porteurs de soufre travaillant sur place. Ce monstre de la nature est dangereux mais si incroyable à découvrir !


Kawah Ijen depuis Bali : On se lève en pleine nuit pour une ascension aux aurores


3h du matin. Notre taxi ne nous a pas fait faux bond. On grimpe dans la voiture et on se laisse guider les yeux encore embrumés de sommeil sur une portion d’autoroute avant de pénétrer dans la forêt. Le chauffeur de taxi nous dépose sur l’aire de Paltuding, là où démarre l’ascension. Pour l’instant, il y a très peu de véhicules et on ne comprend pas très bien pourquoi il insiste pour que nous repérions parfaitement l’emplacement du taxi.

On paie les quelques roupies au gardien de la cahute en bois puis on entame la marche dans la nuit sur le large sentier qui va nous conduire au volcan Ijen.

panneau du sentier départ pour l'ascension du volcan Ijen

Le chemin est en terre et on comprend vite qu’il est entouré de végétation mais on ne distingue rien. Les bruits de la jungle sont tout autour. On n’est pas trop rassurés de nous trouver ici, tout seuls, à gravir une pente qui devient de plus en plus difficile, à la lampe frontale.

A ce moment, on n’imagine pas l’immensité du paysage qui s’étend autour de nous…plongé dans l’obscurité et dans la brume.

ascension du Kawah Ijen

Quand la pente est raide…vraiment très raide !

Le chauffeur de taxi nous avait dit :  » le premier kilomètre est assez facile, puis les deux kilomètres suivants seront très pentus avant de revenir sur du plat et de longer la crête du volcan. » Heureusement que nous savons à quoi nous attendre. On surveille le dénivelé et la distance parcourue sur notre montre, ainsi on voit un peu plus le volcan se rapprocher et la motivation ne nous quitte pas. Les deux kilomètres intermédiaires sont très éprouvants !

lever du soleil au volcan Kawah Ijen

Le jour commence à se lever. Il faut accélérer pour ne pas rater le lever du soleil sur le lac émeraude. On croise quelques porteurs de soufre qui montent beaucoup plus vite que nous.

ascension du volcan Kawah Ijen
lever du soleil au volcan Ijen

Et on est arrivé en haut. Plus que quelques centaines de mètres et on allait découvrir ce monstre de la nature au lac d’acide sulfurique si photogénique. Le lac acide se trouve sur la gauche et on est pas tout seuls. On distingue vaguement le lac vert au milieu de la fumée. L’odeur d’oeuf pourri prend aux tripes mais on est heureux d’être là. Ce sentiment d’être privilégié de découvrir un lieu si incroyable après l’effort de l’ascension. En descendant les escaliers qui mènent au chemin qu’empruntent les porteurs, on regrette un peu de ne pas être venus en pleine nuit pour voir les flammes bleues. Le sentier ne semble pas aussi difficile que ce que nous avions lu avant de venir.

cratère du volcan Ijen

Une vue de dingue sur le lac turquoise du volcan Ijen et la mine d’extraction de soufre

Le nuage de fumée va et vient et laisse apercevoir le lac turquoise par intermittence. Lorsqu’il vient sur nous, l’air devient difficilement respirable, nos yeux piquent et nos poumons toussent.

D’ailleurs, Kawah Ijen veut dire « cratère vert » en indonésien. Les fumerolles (solfatares) chargées en sulfure d’hydrogène et en dioxyde de soufre vont réagir au contact de l’oxygène et se condenser en un gisement de soufre liquide de couleur orange vif. C’est cet écoulement que les porteurs récupèrent par tout un système de canalisations qui acheminent le soufre liquide le long de la paroi du volcan. Lorsque ce soufre liquide entre en contact avec l’air à la sortie du tuyau, il devient solide et prend cette couleur jaune vif.

lac bleu au volcan Ijen

Le paysage est grandiose et lorsque le nuage s’en va, c’est toute l’étendue de la mine d’extraction de soufre à ciel ouvert qui se laisse apercevoir en contrebas. Ce décor est surréaliste mais le travail de forçat qui est réalisé là-bas par les porteurs l’est encore davantage.

fumerolles au Kawah Ijen
volcan Kawah Ijen
caldeira du volcan Ijen
faire l'ascension du volcan Ijen
voir les flammes bleues du volcan Kawah Ijen

Les porteurs de soufre du volcan Kawah Ijen

Chaque jour, les porteurs de soufre du Kawah Ijen descendent dans le cratère du volcan pour extraire des blocs de soufre. Ils remontent de cette caldeira avec un chargement d’environ 70kg de soufre, placé dans des paniers de chaque côté d’une barre de bois en équilibre sur leurs épaules. Leur dos est meurtri, leurs articulations sont saillantes et déformées par le poids. Ces hommes travaillent en tong dans ce dédale de pierre et de poussière et n’ont pour la plupart pas de masque à gaz et s’exposent toute la journée aux vapeurs toxiques. Chaque jour, il font 2 allers-retours entre le cratère et le bas du volcan. Chaque kilo leur rapporte 250 Roupies, ils gagnent donc environ 3.5€ par jour, ce qui est un « bon » salaire en Indonésie, mais au prix d’une espérance de vie très réduite.

C’est avec un profond respect que les gens s’écartent sur leur passage pour ne pas compliquer davantage leur travail. Le long du chemin, certains vendent de petits objets sculptés dans le soufre pour gagner quelques roupies supplémentaires. Malgré la difficulté de leur tâche, ils nous sourient et parlent avec fierté de leur métier.

portrait d'un porteur de soufre à java
aller au volcan Kawah Ijen voir les porteurs de soufre
paniers de soufre
porteur de soufre du volcan Kawah Ijen

On distingue le gisement de soufre situé 15Om plus bas, juste au bord du lac à l’eau turquoise. Il est interdit aux touristes de descendre en raison de la toxicité des émanations de soufre, d’acide sulfurique et du risque d’éboulement sur le sentier. Les porteurs incitent quand même pas mal les touristes à descendre et louent même leur masque à gaz quand ils en ont un. Si vous venez avant 3h du matin, vous pourrez voir le phénomène des flammes bleues.

vue sur la caldeira du volcan Ijen

La descente est assez rapide mais le sentier est glissant. On distingue d’autres volcans de Java dans la brume le paysage est incroyable.

forêt vers le volcan Ijen
ascension à Ijen
volcan de java dans la brume
aller au volcan Ijen depuis l'île de Bali

Informations pratiques pour aller au volcan Kawah Ijen depuis Bali


comment aller au volcan ijen depuis Bali
Aller au volcan Ijen depuis Bali

Prendre le bus local jusqu’au port de Gilimanuk à l’Ouest de Bali

A Pemuteran, il vous faudra attraper le bus local sur la grande route principale. Il y en a régulièrement, demander au niveau des warungs où se situe l’arrêt. Le trajet jusqu’à l’embarcadère de Gilimanuk fait une trentaine de kilomètres. Le bus vous déposera devant le port. Demandez le ferry pour Java et achetez votre ticket à la caisse (15000 IDR le ticket aller/retour en 2016 soit 0,50 centimes d’euros la traversée). Un papier est à remplir avec nom, prénom, nationalité etc… nous n’avons croisé aucun européen sur le ferry.

Arrivée au port de Ketapang à Java

A la sortie du ferry à Ketapang, je vous conseille de vous éloigner un peu de l’embarcadère et de négocier un bemo ou un taxi à l’écart des rabatteurs. Fixez bien le prix avant et ne vous faites pas avoir, car les chauffeurs tentent très souvent de faire des détours pour gonfler le prix de la course.

Un conseil : mettez le gps sur votre téléphone (l’application map.me est très bien, il suffit de télécharger la carte à l’avance) pour vérifier les distances indiquées. Nous avions le gps sur le téléphone, l’hôtel que nous avions choisi (Ketapang Indah Hotel) est situé à seulement 2,7 km de l’embarcadère et pas 10 comme il comptait nous le laisser entendre.

prendre le bemo à java

Où dormir à Banyuwangi ?

Si vous venez depuis Bali, vous allez devoir dormir la nuit précédent l’ascension dans un hôtel proche du volcan. Je vous conseille de le réserver à l’avance. Nous avons dormi au Ketapang Indah hotel situé à Banyuwangi, à 2,7 km du port de Ketapang. Ce grand hôtel propose des chambres modernes au milieu de jolis jardins et d’une grande piscine et a l’avantage d’être assez proche du volcan. Notre chambre était très propre, parfaite pour une nuit de passage. Le restaurant est bon. Ne pensez pas vous promener autour, l’hôtel est au bord d’une route très passante pour les camions.

Comment aller de Banyuwangi au volcan Ijen ?

Il y a 2 options pour voir le volcan :

Soit vous réservez un tour auprès de l’hôtel avec un chauffeur ou un minibus qui vous conduira jusqu’au volcan pour environ 60€ par personne, mais vous pouvez tout aussi bien tout organiser vous-même en prenant un taxi pour vous amener au niveau de l’aire de parking de Paltuding au pied du volcan Kawah Ijen. Je vous conseille de le dénicher à l’avance, soit par internet soit en négociant un taxi en vous éloignant de l’embarcadère. Peu de taxis balinais acceptent de se rendre sur Java, pour eux c’est le bout du monde. Il vaut mieux trouver un taxi sur Java en faisant attention aux arnaques !

Le trajet en taxi dure environ 30 minutes depuis Banyuwangi. Il vous laissera au niveau du parking et vous attendra. Repérez bien l’emplacement de sa voiture, car à votre retour, il y aura une centaine de bus et de véhicules garées ici. L’entrée du chemin est bien indiquée et débute après la cabane en bois.

cabane à Ijen

A quelle heure démarrer l’ascension ?

  • Si vous souhaitez descendre dans le cratère pour voir les flammes bleues, il faut arriver en haut du volcan avant 3h du matin, donc il vous faut partir de l’hôtel à minuit.

  • Si vous ne souhaitez pas descendre dans le cratère mais juste profiter du lever du soleil sur le lac, vous pouvez partir de l’hôtel à 3h pour arriver au petit jour, ce que nous avons fait.

Fixez donc le rendez-vous avec votre taxi pour qu’il vienne vous chercher à l’heure souhaitée à votre hôtel. Prévoyez un peu de marge…

Quel matériel faut-il emporter ?

Emmenez une veste polaire ou un gros pull, un foulard pour se couvrir le nez et se protéger des vapeurs de soufre, une lampe de poche pour l’ascension, un casse croûte, de l’eau, de la monnaie et quelques biscuits si vous voulez faire plaisir aux porteurs de soufre 😉 Prenez de bonnes chaussures car la descente est un peu glissante.

Si vous avez prévu de descendre dans le fond du cratère avec les porteurs de soufre pour observer les fameuses flammes bleues, il est possible de louer des masques à gaz aux porteurs quand vous serez en haut du volcan.

Avant de partir, nous avions lu un peu partout qu’il faisait très très froid une fois en haut du volcan. En effet, tout le monde était en anorak, gants et bonnets…En mai, nous avions un simple sweat et T-shirt pour Monsieur et nous n’avons pas eu froid plus que ça… donc prévoir en cas de vent de pouvoir se couvrir surtout après l’effort de la montée… Les vapeurs ne sont pas gênantes sur la crête, mais sont plus intenses lorsque l’on emprunte les escaliers où descendent les porteurs.

Astuce : Si vous portez des lunettes, préférez leur des lentilles ce jour-là, elles protégeront un peu vos yeux des fumées !

au bord du lac vert du volcan Ijen

La montée jusqu’au volcan : un sacré dénivelé

La montée au volcan fait 3 km et est très raide sur deux kilomètres. Le premier kilomètre est pentu et les deux suivants sont très éprouvants. Nous avons mis environ 2h depuis l’aire de Paltuding (1850m) pour arriver sur la crête du volcan à 2386m d’altitude. Le lac du cratère est à 2200m. Le chemin est terreux et large et vous croiserez quelques porteurs de soufre.

dénivelé du Kawah Ijen depuis Bali et difficulté de l'ascension
Aperçu du dénivelé au Kawah Ijen

Descendre ou ne pas descendre voir les flammes bleues dans le cratère ?

Nous avons longuement hésité à descendre dans le cratère et avons finalement décidé de ne pas y aller et d’arriver pour le lever du soleil. A la lecture de certains récits on a un peu pris peur mais une fois sur place, nous avons regretté de ne pas y être allés, car le chemin ne paraissait pas si difficile !

Et le retour sur Bali depuis le Kawah Ijen ?

Le retour sur Ubud peut se faire soit en bus perama (tarif des bus Perama) au départ de Lovina ou en taxi que vous pouvez négocier à la descente du ferry à Gilimanuk avec quelques personnes rencontrées au volcan.

La majorité des touristes se rendant au Kawah Ijen sont français car ce volcan a été popularisé par Nicolas Hulot dans son émission Ushuaïa. Il est une vrai star locale auprès des porteurs de soufre. Suite à l’émission, l’accès par le chemin que vous avez emprunté a été amélioré et est plus praticable. Le volcan est absent de la plupart des guides papier sauf français !

volcan Kawah Ijen depuis Bali
https://youtu.be/Zh_T2UfKpH0
Notre vidéo : 1 minute pour un aperçu du volcan Kawah Ijen

Cet article vous a plu ? Vous avez des questions sur comment aller au volcan Kawah Ijen depuis Bali ? N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire ou à me poser vos questions, j’y répondrai avec plaisir 😉

Découvrez la suite de notre road trip à Bali et tous nos articles sur l’île de Bali.

Rainbow Beach : Grimper sur la dune Carlo Sandblow

Rainbow Beach : Grimper sur la dune Carlo Sandblow

3 Temps de lecture

Après la fabuleuse journée passée sur l’île sauvage de Lady Musgrave, il est temps de reprendre la route en direction de Brisbane. On fait un premier stop à Bundaberg situé à 330km de 1770, puis à Rainbow beach 200 km plus loin où l’on passera la nuit.
Rainbow Beach, c’est l’immense plage au sable coloré qui fait face à Fraser Island et qui s’étend en contrebas de la dune Carlo Sandblow.

carte situation rainbow beach et dune Carlo landblow

Petite halte à Bundaberg : la ville du rhum


Bundaberg est la ville du rhum. Comme la plupart des villes australiennes, elle est construite autour d’une grande rue principale, avec un mélange de bâtiment au style colonial comme l’école des arts qui possède une jolie façade rouge et de préfabriqués. Il y a beaucoup de panneaux publicitaires, ce qui à mon goût ne rend pas la ville très attrayante. Nous décidons de nous balader un moment dans les rues mais on en fait vite fait le tour, nous trouvons un intérêt limité à cette ville.

rue principale de Bundaberg
eglise coloniale de bundaberg

Rainbow beach & la dune Carlo Sandblow


Nous arrivons à Rainbow beach, immense plage aux falaises colorées surmontée d’une version très australienne de…la dune du Pilat ! J’ai nommé la dune Carlo Sandblow.

vue sur l'ocean depuis la dune carlo sandblow
La vue depuis la dune Carlo Sandblow

Le vent s’engouffre entre les bosses de la dune et crée de jolis dessins sur le sable. La vue est à couper le souffle en haut de la dune. On aperçoit Fraser Island en face, les falaises aux nuances colorées et l’immense plage de Rainbow beach en contrebas. D’ailleurs, la plage fait partie du Great Sandy National Park et est un excellent raccourci si vous êtes en 4×4 en venant de Noosa. Ainsi, depuis la rive nord de la ville de Noosa, prenez la Great Beach drive, qui vous permettra de rejoindre Rainbow beach en un peu plus d’une heure tout en roulant sur la plage et en profitant de paysages magnifiques. D’un côté l’océan, de l’autre les falaises aux jolies nuances d’orange et de rouge.

Embarcadère pour Fraser island

Si vous souhaitez vous aventurer sur Fraser Island, vous pouvez faire la traversée depuis rainbow beach ou depuis Hervey Bay. Plusieurs compagnies proposent tours ou location de 4X4 (obligatoire pour aller sur l’île !). Si vous souhaitez vous y rendre par vous-même en louant un 4X4, je vous conseille de prévoir minimum 3 jours, 2 nuits sur place car vous ne pourrez rouler sur Fraser qu’aux horaires de marée basse et en tenir compte pour la traversée retour, ce qui laisse peu de temps sur place en 2 jours. Nous avons finalement abandonné l’idée d’aller sur Fraser Island et ne souhaitions pas prendre un tour organisé.

  • Aller sur Fraser Island depuis Rainbow Beach : Ferry Manta Ray – De Inskip Point à Hook Point – Traversée de 6h à 17h15, durée 10 minutes, sans réservation. Tarif : 130 AUD aller/retour incluant 4X4+passagers.
  • Aller sur Fraser Island depuis Hervey Bay : Ferry de De River Heads à Kingsfisher Bay et Wanggoolba Creek, durée 30 à 50 minutes, réservation nécessaire. Tarif : 180-200 AUD aller/retour selon la taille du véhicule.
vue depuis la dune carlo sanblow à Rainbow beach
vue sur les falaises de la dune carlo sandblow
vue sur l'ocean depuis la dune carlo sandblow
vue sur la four mile beach depuis la dune carlo sandblow
barbecue à Rainbow beach
balade à Rainbow beach
pigeon à crête australien
Ce pigeon a vraiment le style non ?!
Dune Carlo sandblow à Rainbow beach
dune carlo sandblow
rainbow beach

En fin de journée, on remonte dans le van pour prendre la route en direction du petit village de Tin Can Bay dans le but d’approcher des dauphins sauvages ! Je vous raconte tout sur cet superbe expérience dans mon article Où voir des dauphins sur la Côte Est de l’Australie ?

Vous pouvez aussi retrouver mes autres articles sur notre road trip sur la côte Est de l’Australie.

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à le partager ou à me laisser un petit commentaire, j’y répondrai rapidement.

3 jours à Sydney : Que voir ? Que Faire ?

5 Temps de lecture

Si vous arrivez en Australie, il y a de grandes chances pour que vos premiers pas sur le sol australien soient à Sydney. Voici mon petit cityguide pour passer 3 jours à Sydney en optimisant vos déplacements pour découvrir cette ville fantastique que l’on a tous tellement vu en photos.

visiter l'opera de Sydney

Nous sommes restés 3 jours à Sydney, 2 jours à l’aller et une journée et demi au retour. 


Infos pratiques pour visiter Sydney


Comment rejoindre Sydney depuis l’aéroport ?

  • Prendre le Sydney Airport Link. Il permet de rejoindre le centre de Sydney en 15 minutes (adulte $17, enfant $14). Le Airport Link est avec le taxi le moyen le plus cher de rejoindre le centre. Si vous comptez rester plusieurs jours à Sydney vous pouvez acheter une Opal Card rechargeable qui vous permettra d’emprunter les métros, ferries, bus et trains. Elle fonctionne aussi pour se rendre jusqu’aux Blue mountains.
  • Prendre un UBER : Téléchargez l’application et évaluez le tarif de la course, parfois ça ne revient pas plus cher que de prendre le Airport Link Train
  • Prendre le bus 400 : qui relie Bondi Junction à Burwood et s’arrête au Terminal international (T1) et au Terminal domestique (T3). Plus d’infos sur le site des bus de Sydney. C’est l’option la plus économique mais la moins rapide. Nous l’avons pris au retour, le trajet a duré 1h, de Bondi junction à l’aéroport.

JOUR 1


Flâner à Circular Quay

Si c’est votre première visite de Sydney, filez tout droit à Circular Quay ! Circular Quay est le principal noeud de correspondance de tous les transports de Sydney. C’est ici que vous pourrez voir les deux plus célèbres monuments de Sydney, l’Opera House et le Sydney Harbour Bridge.

Même si nous l’avions vu de nombreuses fois en photo, nous n’avons pas résisté à chercher le meilleur emplacement pour notre photo devant THE SYDNEY OPERA HOUSE. C’est le meilleur endroit pour prendre la température de la ville, encore sous l’effet du jet lag et réaliser que  » Hey, vous êtes à Sydney ! »

Circular Quay est un super endroit pour marcher le long des quais, s’assoir au soleil sur un banc en dégustant un cornet de seafood et regarder les ferries aller et venir. Si vous voulez visiter l’intérieur de l’Opera, comptez une heure de visite et réservez vos billets à l’avance car la file d’attente est longue.

Les restaurants sont très chers à Sydney. Vous trouverez de nombreux cafés, restaurants et petits stands de nourriture asiatique pas chers le long des quais à Circular Quay. C’est le meilleur rapport qualité/prix pour manger à Sydney ! Le soir, testez l’Opera Bar, la vue sur la baie et le pont éclairé est sublime.

faire une balade à circular quay
visiter le quartier de l'opéra de Sydney à Circular Quay
où voir le pont Harbour Bridge à Sydney
visiter l'opéra de sydney éclairé
toit de l'opéra de sydney
centre commercial sydney

Prendre le ferry pour Manly

Vous ne pouvez pas visiter la plus belle baie du monde sans faire un tour de bateau !

On a adoré pris un ferry à Circular Quay pour visiter Manly et les plages au nord de Sydney. La balade en ferry dure 30min et est un agréable moyen de visiter Sydney Harbour et d’admirer la superbe vue sur la skyline, l’Opera, le Harbour bridge et les jardins botaniques. En plus, le ticket n’est pas cher du tout (environ $7) ! Le dimanche, tous les transports sont à prix réduit, profitez-en !

A Manly, marchez le long du Corso aux palmiers, flânez dans les boutiques de surf et dégustez une glace dans l’un des nombreux glaciers puis rejoignez la jolie plage de Shelly beach. Manly a des airs de petites station balnéaire tranquille.

En partant sur la gauche de la plage, empruntez la Manly Scenic Walkway, très agréable balade en bord de mer. Une fois Ocean World et Manly Art Gallery and Museum passés, la vraie promenade commence, le long des quartiers résidentiels de Manly, avec de magnifiques points de vue le long du rivage. La randonnée Split Bridge to Manly passe elle dans la forêt et longe de jolies petites criques désertes.

Astuce : Reprenez le ferry en fin d’après-midi pour admirer le coucher du soleil derrière le Harbour Bridge et l’Opera.

faire une balade en bateau dans la baie de manly, lieu à voir à Sydney
se promener sur le corso de Manly à sydney
que voir dans la baie de sydney ?
lieu à voir en bateau à Sydney, Manly
DCIM101GOPRO
manly
où se baigner dans une piscine à Sydney ?
coucher de soleil à Sydney
meilleur spot pour boire un verre à l'opera bar de Sydney
coucher de soleil sur le Harbour Bridge

JOUR 2


Pique-niquer dans les Royal Botanic Gardens

Promenez-vous dans les jardins jusqu’à rejoindre le point de vue de Ms Macquarie’s chair qui offre la plus célèbre vue de l’Opera House. Attention, les jardins ferment très tôt, nous n’avons pas eu le temps d’aller jusqu’au point de vue.

Se promener dans le plus vieux quartier de Sydney : The Rocks

Le quartier The Rocks est situé juste derrière Circular Quay et est très agréable à parcourir à pieds. Il y a de nombreuses galeries d’art et jolis restaurants.

visiter le quartier des rocks à Sydney
que voir à Circular Quay à Sydney ?
circular quay ,sydney
Quartier The Rocks
visiter le quartier the rocks à Sydney

Monter à Observatory Hill pour observer la ville en hauteur

Ce spot offre une superbe vue de la baie, du Harbour Bridge et de la grande roue du Luna park de l’autre côté du pont. En descendant les marches, vous arriverez directement en bas du Harbour Bridge.

où voir une vue panoramique à Sydney ?  Observatory Hill
monter sur le Harbour Bridge à Sydney
Observatory Hill
meilleur spot pour voir Sydney en hauteur

S’amuser en famille à Darling Harbour

Darling Harbour est une marina accessible en 10 minutes à pieds depuis le CBD ou par le ferry. Il y a de nombreuses activités pour les enfants (Sea Life Sydney Aquarium, the Wildlife Park, and IMAX theatre).

Attention, le soir, il n’y a aucune animation à Darling Harbour, nous sommes arrivés à 22h tout était éteint, la vie nocturne à Sydney se déroule plutot vers Kings cross ou à Circular Quay.


JOUR 3


Respirer les embruns par une balade de Bondi à Cogee

Pour cette dernière journée à Sydney, prévoyez une journée à Bondi, la plage la plus célèbre de Sydney avec ses nombreux surfers. Il y a une très agréable promenade à faire depuis la plage de Bondi jusqu’à Coogee, sur des passerelles en bois longeant l’océan. La balade fait 6km et longe des falaises, des pitons rocheux, de nombreuses petites criques. Vous passerez devant les plages de Tamarama, Bronte, Clovelly puis Gordon’s Bay. Vous ne résisterez pas à plonger dans l’océan !

où est située la plage de bondi à Sydney
se baigner sur la plage de tamarama à Sydney
tamarama beach à Sydney
où manger du seafood à Sydney ?
balade de bondi à cogee à Sydney
regarder les surfeurs à bondi beach
piscine d'eau de mer de Bondi à Sydney
Bondi Beach
piscine sur l'ocean à bondi

On quitte Sydney et ce dernier jour à Bondi pour le désert de l’Outback et une boucle de 1300km dans le Centre rouge.

Découvrez la suite de notre voyage en Australie :

Vous avez aimé cet article sur les visites incontournables de Sydney ?

Epinglez-le sur Pinterest !

Où voir des dauphins sauvages sur la côte Est de l’Australie ? A Tin can Bay ! #9

Où voir des dauphins sauvages sur la côte Est de l’Australie ? A Tin can Bay ! #9

4 Temps de lecture

Après avoir profité des superbes vues sur l’océan depuis la dune Carlo sandblow, on a rejoint le petit port de pêche de Tin can Bay pour vivre une expérience de gosse : rencontrer des dauphins de près et même leur donner un poisson. N’ayant pas trouvé beaucoup d’infos avant notre départ sur cet endroit, nous y sommes allés un peu avec l’idée que les dauphins ne seraient pas au rendez-vous pour ne pas être déçus. Mais les dauphins étaient bels et bien là, comme chaque matin ! Donc si vous voulez voir des dauphins sauvages, les approcher au plus près tout en les respectant, c’est à Tin Can Bay qu’il vous faut aller !

Le petit port visité par une famille de dauphins sauvages chaque matin

Après notre journée à crapahuter dans la dune de Carlo Sandblow, on a repris la route en direction du petit village de Tin Can Bay dans le but de voir des dauphins sauvages !

Ce spot n’est pas très connu et peu de personnes s’y rendent en dehors de quelques tours opérateurs qui se rendent sur Fraser au départ de Rainbow beach. Ce petit port de pêche n’a rien de vraiment folichon à visiter mais permet de vivre l’extraordinaire expérience d’approcher et de nourrir un dauphin sauvage ! Beaucoup moins connu que le spot de Monkey Mia sur la côte Ouest, ici, une famille de dauphins vient rendre visite aux bénévoles qui les nourrissent chaque matin aux alentours de 7h30. Attraction touristique pour les uns, pompe à fric pour les autres, voilà notre ressenti sur cette expérience hors du commun !

coucher de soleil à tin can bay
Coucher de soleil sur la marina de Tin Can Bay

Un superbe coucher de soleil à Tin Can Bay

Nous passons la soirée à admirer un magnifique coucher de soleil sur la marina puis on s’installe au camping proche de la jetée pour la nuit. Il nous faudra nous lever tôt pour se rendre à 7h à Norman point. Un parking gratuit est situé devant le café Barnacles où a lieu la rencontre avec les dauphins.

carte emplacement des dauphins à tin can bay
coucher de soleil dans le port de tin can bay

  Dans les années 60, un dauphin blessé s’est échoué au niveau de la jetée et les habitants ont commencé à le nourrir. Il est revenu régulièrement et depuis c’est toute la famille dauphin qui vient chaque matin.

Par ici le poisson !

Dès 7h, trois volontaires se placent les pieds dans l’eau. Vers 7h30 un groupe de dauphins arrive de la baie. Ils font des petits tours entre les volontaires, s’éloignent un peu puis reviennent. Le bébé dauphin passe au-dessus de la maman dauphin, pousse des petits cris. On est à 2 mètres d’eux. Les volontaires donnent des explications sur l’espèce tachetée mais tout le monde est hypnotisé par  les allers et venues des animaux. Ce jour là ils étaient 5 donc un petit de 3 semaines trop mignon ! Ce sont des dauphins à bosse gris tacheté.

Chacun notre tour, on avance vers un des dauphins, et en tenant le poisson on met notre main dans l’eau, le dauphin gobe immédiatement le petit poisson. Quelle sensation extraordinaire !

Combien coûte la rencontre avec les dauphins ?

Le poisson vous coûtera 10 dollars, l’observation seule 5 dollars. Sachant que ce sont des bénévoles qui s’occupent d’encadrer l’activité, cela reste correct. Vous êtes libre de prendre des photos et des vidéos à votre guise.

nourrir un dauphin à Tin can bay

Réflexion sur le nourrissage de dauphins sauvages à Tin Can Bay

Ce qui est contradictoire, c’est que partout en Australie, on voit des panneaux destinés à ne pas participer au nourrissage des animaux sauvages. Ici, à Tin Can Bay, un petit business est quand même bien rodé autour de ces dauphins qui continuent à venir de leur plein gré tous les matins. Le petit café Barnacles organise la vente du poisson et l’accès à la petite portion de plage où viennent les dauphins.

Il faut savoir qu’un dauphin mange entre 10 et 23kg de poisson. La quantité de poisson distribuée aux dauphins à Tin can bay chaque jour représente une très faible portion de leur alimentation quotidienne. Même si nous pouvons nous approcher au plus près d’eux, il est interdit de les toucher. Nous devons nous désinfecter les mains avant de descendre sur la plage et chaque volontaire veille à ce que l’on ne touche pas le dauphin lorsqu’on lui donne le poisson afin de ne pas lui transmettre de maladies.  Ce spot pas encore très connu est un bon compromis entre observer les animaux dans leur milieu naturel et vivre une expérience incroyable tout en respectant l’animal qui est libre de venir et de repartir au large dès qu’il le souhaite.  Nous sommes très sensibles à la cause animale et avons trouvé que les bénévoles étaient très stricts sur la conduite à tenir pour assurer le respect des animaux. De plus, l’activité reste très bon marché pour un souvenir unique !

nourrir les dauphins à tin can bay
Les dauphins arrivent du large

Après cette superbe expérience, nous reprenons la route en direction de Noosa.

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à le partager ou à me laisser un petit commentaire, j’y répondrai rapidement.

La Capricorn Coast : De Rockampton à Yeppoon #7

La Capricorn Coast : De Rockampton à Yeppoon #7

2 Temps de lecture

Après avoir marché dans le sable le plus blanc et le plus doux du monde aux Whitsundays (article ici), il est temps de reprendre la route vers notre prochaine étape : Rockampton. Suivez-moi pour découvrir que faire à Rockampton, petite ville chic de la Capricorn Coast.

La route est monotone, on roule entre les champs de canne à sucre, on croise parfois des panneaux avec des devinettes mais heureusement que l’on a notre super playlist spéciale roadtrip pendant que les kilomètres défilent. On s’arrête à Rockampton, ville chic de la Capricorn Coast.

Que faire à Rockampton ?

Le petit zoo gratuit de Rockampton

Le zoo est à proximité du parc d’un golf. Quelques koalas perchés sur un tronc dans un enclos minuscule, des chimpanzés entassés en attendant que leur nouvel enclos soit terminé, quelques kangourous dans une petite pelouse : la plupart des animaux sont en cage et se font chahuter par les gamins. Tout cela fait peine à voir, on n’y restera pas longtemps.

que faire à rockampton cacatoes noir australien
fleur du queensland
perruche rose australienne
perroquet rouge australien

Admirer la vue depuis le Mont Archer

Si vous cherchez que faire à Rockampton, vous pouvez grimper au Mont Archer. La route est tellement raide que le van a menacé de repartir en arrière. La vue au sommet est magnifique et nous avons vu des kookaburras ! Voyez sur cette vidéo le cri de ce piaf, c’est juste hilarant, on a l’impression que quelqu’un se paie notre tête pendant qu’on se promène ! (voir vidéo ici)

balade au mont archer à Rockampton
vue depuis le mont archer à Rockampton
vue au mont archer à Rockampton

Profiter de la plage dans la station chic de Yeppoon

On arrive en fin d’après-midi à Yeppoon, petite station balnéaire chic pour personnes relativement…retraitées.  Le front de mer est très agréable,  et des centaines d’oiseaux et cacatoès sautent de palmier en palmier. Ils font un boucan d’enfer on ne s’entend pas parler !

Une grande avenue de restaurants et un grand sailing club qui joue de la musique live attire notre attention. La moyenne d’âge tourne autour de 70 ans, tout le monde est blanc et bleu vêtu, très chic. On se rabat sur le sailing club, assez chic et qui organise ce soir là un buffet. On se contente de prendre un verre puis on va manger dans un des restaurants de l’avenue. Les burgers maison sont excellents et les serveuses nous amènent même un plaid ! Il est l’heure de trouver un caravan park proche de la plage pour passer la nuit avant notre prochaine étape : la ville de Seventy seventeen (1770) d’où nous rejoindrons une île de la Grande barrière de corail : Lady Musgrave (voir l’article ici).

sailing club de Yeppoon

Cet article vous a plus ? N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire ou à le partager !

Nager avec les tortues à Lady Musgrave Island #8

Nager avec les tortues à Lady Musgrave Island #8

4 Temps de lecture

 Après en avoir pris plein les yeux dans les Whitsundays Islands, on a continué notre road trip à travers le Queensland en passant par Bowen, la capitale des mangues puis jusqu’à la ville de 1770 (Oui, oui la ville s’appelle 1770, encore en référence à James Cook qui accosta pour la deuxième fois sur la côte australienne en…1770). Au large de 1770, s’étend la partie sud de la Grande Barrière de corail et de nombreuses îles coralliennes. D’ici, on a pris un bateau pour une journée sur Lady Musgrave, une de ces îles sauvages paradisiaques : du corail magnifique, des tortues en pagaille, le snorkeling à Lady Musgrave a été un des plus beaux que nous ayons fait.

Lors de notre snorkeling sur la grande barrière à Cap Tribulation, on n’avait vu ni tortues ni corail chatoyant, et on voulait replonger une seconde fois sur la Grande barrière de corail. Nous avons hésité entre Great Keppel Island et Lady Musgrave Island. Finalement, les locaux nous ont indiqué que suite au passage du cyclone Debbie, les fonds de Great Keppel étaient encore troubles, on a donc opté pour Lady Musgrave, qui se visite à la journée et de possède aucune structure d’hébergement.

Lady Musgrave est une île protégée car elle constitue un sanctuaire pour des milliers d’oiseaux marins. Elle est entièrement constituée de corail mort accumulé.

Nager avec les tortues à Lady Musgrave Island #8

Il n’y a aucune infrastructure sur l’île, le seul moyen de s’y rendre et de passer par un tour organisé. C’est vraiment l’île de Robinson Crusoe, déserte, sauvage, seuls des milliers d’oiseaux et des tortues ont pris possession des lieux. Seuls quelques scientifiques travaillant à préservation de l’écosystème unique de l’île sont autorisés à y camper.


Comment venir sur Lady Musgrave Island ?


Lady Musgrave est accessible par bateau depuis la ville de 1770 uniquement. Le seul moyen de se rendre sur l’île est de réserver un tour. Il y a 2 compagnies pour se rendre en bateau sur Lady Musgrave Island, une seule était en fonctionnement en 2018 lorsque nous y étions..

Au programme de la journée :  la traversée, un goûter en arrivant, une balade explicative sur l’île, un petit tour en bateau à fond de verre et entre 1h30 et 2h de snorkelling au milieu des tortues.

Le trajet dure 3 heures pour se rendre jusqu’à l’île (il semblerait que le temps de trajet soit parfois plus court mais la mer était particulièrement agitée ce jour-là malgré le soleil et le ciel bleu). Attention si vous avez le mal de mer, la traversée est très mouvementée. Tout le monde vomit sur le bateau mais les skippers sont habitués puisqu’une jeune fille est là spécialement pour faire des allers-retours avec des sacs à vomi et des lingettes (super le job d’été…). Bonjour l’ambiance, entre les vomis, les odeurs, le bateau a beau être flambant neuf et tout confort, la traversée a été la pire de ma vie ! Le personnel est aux petits soins mais n’oubliez pas de prendre des comprimés contre le mal de mer car ça remue vraiment…


Que faire sur l’île de Lady Musgrave ?


Découvrir l’habitat de milliers d’oiseaux marins

Une fois arrivé, le guide du bateau nous emmène faire une petite marche commentée sur l’île. Le guide est très sympa et passionné. Il explique comment s’est formée l’île, les espèces d’oiseaux qui y vivent et nous montre leurs terriers de nidification. Il n’y a pas d’eau douce sur l’île, les arbres se sont donc adaptés en laissant leur racines pousser hors de terre pour capter l’eau de pluie. L’écosystème se limite donc aux oiseaux et insectes rampants. Une fois par an, un groupe de bénévoles monte un campement sous les arbres pour nettoyer l’île. Une autonomie totale est nécessaire puisqu’il n’y a aucune infrastructure sur place ni eau douce.

En prendre plein les yeux … sur l’eau

Une fois la nausée partie, on monte sur un petit bateau à fond de verre pour faire le tour de l’île. Je suis pas très fan de ces tours en bateau car tout défile trop vite mais ça peut être bien pour les personnes ne souhaitant pas mettre la tête sous l’eau. D’ailleurs, il serait vraiment dommage de ne pas s’essayer au masque/tuba à Lady Musgrave !

oiseaux de lady musgrave

et… sous l’eau

Puis le moment que tout le monde attend : le snorkeling dans le lagon de l’île. On se jette à l’eau, et là Whaouuu ! D’énormes tortues sont calmement posées sur les rochers. On tourne la tête, il y en a vraiment partout. On les suit en nageant, elles ne sont pas très farouches puis plongent d’un coup ou remontent respirer.  Les tortues sont partout autour de nous mais le courant est très fort. Un petit zodiac vient nous aider à revenir lorsque l’on s’éloigne trop.

tortue qui nage
nager avec des tortues à lady musgrave

Voir des dauphins et un magnifique coucher de soleil

Un lunch est servi sur le bateau après le snorkelling puis la traversée retour se fait de manière à arriver avant la marée basse à 1770.Des bancs de dauphins suivent le bateau tout le long de la traversée retour. So magic !

Nous sommes partis un peu tard de l’île et le bateau est resté enlisé dans la baie de 1770. Une voiture amphibie est venue nous chercher. On a passé une superbe journée, avec un retour épique où le pilote de la voiture amphibie accélérait comme un fou sur les bancs de sable au milieu de l’eau pour faire rire les gens.

sunset lady musgrave

On quitte 1170 pour rejoindre Rainbow beach, l’immense dune de sable qui fait face à Fraser island.

Retrouve tous nos articles sur notre road trip en Australie.

Les îles Whitsundays : une journée au paradis #6

5 Temps de lecture

Les îles Whitsundays, sixième étape de notre roadtrip à travers le Queensland de Cairns à Brisbane. Ces îles paradisiaques au sable blanc et à l’eau turquoise, bordées par la Grande barrière de corail forment un archipel de 74 îles dont seulement 17 sont habitées.. On attendait avec impatience de découvrir ce petit paradis ! 

situation des whitsundays

Nous arrivons à Airlie Beach, petite ville animée tout juste une semaine après le passage du cyclone Debbie qui a fait énormément de dégâts sur la Côte Est du Queensland entre Bowen et Airlie Beach. L’île d’Hamilton Island était fermée, trop endommagée. Les hôtels construits sur les îles sont des hôtels de luxe mais le camping sauvage est autorisé sur les îles, à condition de respecter les règles de sécurité et être entièrement autonome en eau pour plusieurs jours.

promenade le long des passerelles à Airlie Beach
passerelle en bois départ pour les îles Whitsundays

Quelle croisière dans les îles Whitsundays ?

Nous avons opté pour une croisière d’une journée en raison de la météo venteuse et des dégâts occasionnés par le cyclone mais on peut tout aussi bien partir plusieurs jours en mer et dormir sur un bateau avec de nombreux backpackers plus ou moins alcoolisés. Il y a énormément de choix parmi les compagnies : des petits bateaux, des gros bateaux, avec beaucoup de monde ou avec énormément de monde… On ne sait pas laquelle choisir ! Ambiance différente à bord selon les compagnies, on a l’impression qu’il y a quand même une majorité de bateaux « option grosse cuite en mer/musique à fond ». On passe notre chemin avec ceux-là…

Nous réservons un tour à la journée avec ThunderCat, un petit bateau rouge ultra rapide. Et ça décoiffe ! On aura eu de sacrés sensations sur ce petit bateau qui s’envole au-dessus des vagues déchainées, sans l’ombre d’un mal de mer. L’équipage était très sympa, aucun backpacker bourré et le lunch excellent.

Les îles Whitsundays : une journée au paradis #6
Itinéraire de la croisière avec Thundercat

Tarif (actualisé février 2020) : 189$ par personne la croisière journée

mouette sur un bateau dans les whitsundays

Petit arrêt snorkeling dans la crique Manta Ray Bay mais il y a un vent glacial et les eaux sont encore troubles suite au passage du cyclone. Ceux qui se jettent à l’eau en ressortent 5 minutes plus tard, il n’y aucune visibilité.

vue des îles whitsundays

Nous avons continué jusqu’à Whitsunday Island, la plus grande île et celle à partir de laquelle on peut se rendre à Hill Inlet lookout, le point de vue spectaculaire sur les formations ondulées de sable et d’eau turquoise que l’on voit sur toutes les cartes postales du Queensland. Le bateau nous dépose de l’autre côté de l’île, dans une anse couleur turquoise. Quelques tortues pointent le bout de leur nez. Un copieux lunch est servi sur le bateau puis on accoste.

Une petite marche à travers les arbres déracinés par le cyclone permet d’arriver sur la plage de Whiteheaven.

Et là effet whaou. whaou.

whaouwhaouwhaou !

Une des plus belles plages de sable blanc au monde, là, devant nos petits yeux ! D’ailleurs, son sable tellement fin est l’un des plus purs au monde (98% de silice). À tel point que le verre du télescope spatial Hubble à été créé à partir de ce sable ! C’est immense. C’est beau.

vue sur la plage de whiteheaven

Le capitaine nous donne rendez-vous quelques heures plus tard pour nous conduire à Hill Inlet, le superbe point de vue afin de bénéficier de la marée descendante pour observer le plus beau des panoramas.

admirer le panorama de whiteheaven depuis hill inlet lookout

Les conditions météo des jours précédents ne nous ont pas permis de profiter du snorkelling ni de nous baigner, l’eau était très froide, le vent glacial et c’était la saison des méduses mortelles (Thunder cat prêtait cependant des combinaisons anti-méduse pour ceux qui souhaitaient faire un plouf). Depuis Hill inlet, nous avons vu de nombreuses méduses et raies en contrebas.

La prochaine fois, nous choisirons le vol en hydravion au-dessus des îles et de la Grande barrière avec l’amerrissage devant la plage de Whiteheaven mais c’est un sacré budget (plus de 260 euros/pers pour le vol au-dessus de la Grande barrière et du « heart reef » photographié par Yann Arthus Bertrand).

anse turquoise pour le lunch aux whitsundays
rochers sur la plage de whiteheaven
bois flotté sur la plage de whiteheaven
bois flotté et sable blanc sur la plage de whiteheaven
rochers sur la plage de whiteheaven
bois flotté sur la plage de whiteheaven
à l'ombre sur la plage de whiteheaven

Nous profitons du coucher du soleil à Airlie Beach pour faire une petite promenade le long des passerelles de bois.

cocktail à Airlie Beach

Notre prochaine étape sera Rockampton et la ville de 1770 d’où nous embarquerons pour la magnifique île préservée de Lady Musgrave.


Comment aller sur les îles Whitsundays ?

Il y a deux aéroports qui permettent de rejoindre les îles Whitsundays :

  • L’aéroport de Proserpine situé à 40km d’Airlie beach. Il faut ensuite prendre un des ferries qui relie les différentes îles ou réserver un bateau taxi pour se rendre sur une île non desservie par les ferries (le prix augmente selon l’éloignement de l’île).
  • L’aéroport d’Hamilton Island situé directement sur l’île du même nom.

Comment visiter les îles Whitsundays ?

Il y a plusieurs façons de visiter les whitsundays :

En randonnée sur la terre ferme

  • Loger dans un des luxueux hôtels et profiter des nombreuses activités sur les îles (sports nautiques, plongée, tuba, plage…)
  • Camper sur une des îles (réserver un bateau taxi chez Scamper)
  • Randonner en suivant le Ngaro Sea Trail, mélange de superbes chemins de randonnée le long de la côte, de portions à effectuer en kayak entre les îles et de chemins forestiers. L’ensemble du parcours s’étend sur les îles Whitsunday, South Molle et Hook Island mais de nombreuses portions sont facilement accessibles et démarre à Airlie Beach.

Faire une croisière d’île en île

  • En croisière de plusieurs jours : beaucoup de choix de compagnies, de bateaux, d’ambiance et d’activités au programme
  • En croisière à la journée : en bateau ou en prenant un des ferries qui relie les 3 îles principales : la meilleure option pour un petit budget
  • Il existe un pass inter-îles pour emprunter les ferries

Survoler les îles Whitsundays en petit avion

  • Quelques compagnies proposent de survoler les Whitsundays et la Grande barrière de corail toute proche dans de petits avions et d’amerrir directement devant la splendide plage de Whiteheaven. Si vous voulez voir le Heart reef, immortalisé par Yann Artus Bertrand dans les jolis livres de voyage, il faudra sortir le porte-monnaie ! (Gls aviation ou Air Whitsunday ou Hamilton Island Air)



Retrouve aussi :

Magnetic Island : l'île aux koalas sauvages #5

Magnetic Island : l'île aux koalas sauvages #5

4 Temps de lecture

Cinquième étape de notre roadtrip à travers le Queensland de Cairns à Brisbane, nous faisons une halte à Townsville pour prendre le ferry pour Magnetic Island, l’île parfaite pour observer des koalas sauvages. Quel drôle de nom pour une île ! En effet, James Cook aurait « perdu » le Nord de sa boussole en arrivant à proximité de l’île et l’aurait ainsi surnommé « l’île magnétique ».

Magnetic Island est un petit paradis tropical de 52 km2 situé à 8 km des cotes de Townsville.  Dotée d’un parc naturel constitué de la plus grande forêt d’eucalyptus d’Australie, de criques cristallines et de peu de touristes, cette petite île est magnifique et constitue une très belle étape à mettre sur son itinéraire lors de la découverte du Queensland. Et info très importante : Magnetic Island abrite la plus grande colonie de koalas sauvages au monde !

L’île peut se visiter à la journée ou sur plusieurs jours. A la différence des autres îles du Queensland, le ferry pour s’y rendre n’est pas cher du tout et la traversée se fait en à peine 20 minutes. Suivez-moi, je vous dis tout sur l’île aux koalas !

Comment aller sur Magnetic Island ?

Le ferry pour se rendre sur l’île part de Townsville. Il y a 2 compagnies qui assurent la liaison Townsville-Magnetic island :

  • SeaLink : ferry uniquement pour les piétons (pas de véhicule) avec des départs toutes les 40 minutes. La traversée dure 20 minutes et coûte 30 AUD par personne pour un aller/retour.
  • Fantasea : ferry acceptant les véhicules. Les départs ont lieu toutes les heures et la traversée dure 50 minutes. Pour un piéton, la traversée A/R coûte 26 AUD. Pour un van (entre 3 et 5 mètres), elle coûte 178 AUD. Le parking est gratuit devant l’embarcadère Fantasea à Townsville.

L’écart de prix n’est pas énorme. C’est surtout la fréquence des ferries qui fait la différence (heure de retour plus tardive possible pour Sealink) et la possibilité avec Fantasea d’emmener son véhicule. Les tickets sont valables 12 mois et s’achètent soit sur internet soit aux ports d’embarcation (ils sont situés l’un en face de l’autre dans Townsville).

ferry pour magnetic island

Comment se déplacer sur l’île ?

Soit vous embarquez sur le ferry avec votre véhicule, soit vous empruntez le bus de l’île. Il ne coûte pas très cher (7 AUD/pers pour la journée avec nombre de trajets illimités) mais ne s’avère pas très pratique car il ne passe qu’une fois par heure et les horaires ne sont pas toujours respectés. Les criques d’Arthur Bay et de Florence Bay ne sont pas accessibles par le bus et nécessitent un peu de marche qui peut vite s’avérer compliquée avec la chaleur.

Le bus relie Picnic Bay à Horseshoe Bay et dessert Nelly bay et Arcadia. Il est aussi possible de louer un vélo (20AUD), un scooter (40 AUD) ou une petite voiture rose barbie décapotable trop choupi (60AUD).

carte de magnetic island

Que faire à Magnetic Island ?

1. Voir des koalas sur les sentiers de randonnée

Magnetic Island offre 25 km de sentiers de randonnée aménagés dans le Parc National permettant d’observer la faune locale dans son habitat naturel. La balade la plus prisée et que nous avons faite et celle appelée « The forts walk« . La balade fait 2.8 km aller/retour (environ 1h30). Le sentier passe dans la forêt d’eucalyptus puis monte à travers les anciens forts qui servaient à défendre la ville de Townsville des envahisseurs durant la Seconde Guerre mondiale. Il reste encore de nombreuses ruines des fortifications et des anciens canons.

Une grande partie de l’île est constituée d’énormes rochers de granit qui offrent de nombreux points de vue spectaculaires sur l’ensemble de l’île et le Bowling Green Bay National Park. En haut des fortifications, la vue à 360° est époustouflante. C’est sur les sentiers de « The forts » que vous aurez la chance de voir des koalas sauvages dans les arbres en bordure du sentier. Nous avons vu 5 koalas dont un tout petit bien éveillé. Ils sont accrochés dans les arbres au bord du sentier, il suffit d’ouvrir l’oeil 😉

koala dans les arbres a magnetic island
koala dans les arbres
koala qui dort dans un arbre
koala sauvage
balade the forts

Au niveau de Georges Bay, il y a des rochers dans lesquels habitent des petits wallabies. Nous n’en avons pas vu à cet endroit mais nous en avons trouvé au niveau des rochers tout au bout de l’embarcadère du ferry. Il ne sont pas très farouches, quelques graines ou biscuits et ils s’approchent.

Magnetic Island : l'île aux koalas sauvages #5

2. Barboter dans les superbes criques et s’essayer au snorkeling

L’île est réputée pour ses belles criques sauvages et possèderait de très bons spots de snorkeling. Depuis le parking au départ de la balade « The forts », un chemin sur la droite très en pente descend en direction des plages d’Arthur Bay et de Florence Bay. Deux autres criques, Nelly Bay et Geoffrey Bay ont un parcours de snorkeling fléché, des petites pancartes plastifiées sont prétées contre 5$ dans plusieurs boutiques de l’île. Florence Bay serait apparemment le meilleur spot avec d’énormes bénitiers.

plage d'arthur bay à magnetic island

Entre Novembre et Mai, il est dangereux de se baigner dans les eaux de Magnetic Island en raison des méduses « box jellyfish » dont les piqures peuvent être mortelles. Nous n’avons pas pu nous baigner à cause des méduses. Prévoir une combinaison anti-méduses pour le snorkelling ! La plage d’Horseshoe bay est équipée d’un filet anti-méduses mais l’enclos est très peu profond.

Magnetic Island : l'île aux koalas sauvages #5
Magnetic Island : l'île aux koalas sauvages #5

Nous reprenons le ferry pour Townsville en soirée.

Retrouvez mes autres articles sur notre roadtrip dans le Queensland :

Escapade dans le Wooroonooran National Park #4

Escapade dans le Wooroonooran National Park #4

2 Temps de lecture

Quatrième étape de notre roadtrip australien, nous quittons le North Tropical Queensland et commençons à descendre le long de la Côte Est. Après quelques jours passés dans la forêt pluviale de Daintree et de Cap Tribulation, notre aventure se poursuit par un passage dans le parc national du Wooroonooran (pas très facile à prononcer !)

Wooroonooran : Forêt, cascades et piscines naturelles

Le Parc national Wooroonooran est classé au patrimoine mondial.  Situé à une demi-heure de route au Sud de Cairns, il est composé des deux plus hautes montagnes du Queensland, de nombreuses rivières, cascades et l’une des portions de forêt tropicale la plus ancienne au monde. La forêt y est verdoyante et contient des trous d’eau parfaits pour se rafraîchir.

La cascade de Josephine Falls est un trou d’eau isolé situé au pied de la plus haute montagne du Queensland, le Mt Bartle Frere culminant à 1 622 mètres.

Un peu plus loin, une petite marche permet de rejoindre les Babinda boulders, des chutes d’eau qui coulent dans de larges bassins cernés de gros rochers. Les arbres de la forêt maintiennent une atmosphère calme et rafraîchissante.

la cascade de Josephine

Les Babinda boulders, gros rochers de granit lisses forment des petites cascades. Une petite marche dans la forêt conduit à une passerelle de bois au-dessus des rochers. Avant d’y accéder, on arrive aux Devil’s pool, superbe piscine naturelle d’eau douce dans la forêt. Un sentier part sur la gauche pour aller jusqu’aux rochers de Babinda.

piscine naturelle devil's pool
rochers de babinda
Babinda boulders
babinda boulders
les babinda boulders

Suivez notre prochaine étape à travers le Queensland : Townsville et Magnetic Island, l’île aux koalas sauvages.

4 jours en van de Cairns à Cap Tribulation #3

4 jours en van de Cairns à Cap Tribulation #3

4 Temps de lecture

Troisième étape de notre roadtrip australien, nous quittons le Northern Territory et les spectaculaires paysages du Centre rouge pour la Côte Est.  Nous atterrissons donc à Cairns dans le Tropical North Queensland . Au programme, les fabuleux paysages de la rainforest de Daintree jusqu’à Cap Tribulation durant 4 jours en van depuis Cairns. Et comme la Grande Barrière de corail n’est pas très loin, on ne pouvait pas passer par ici sans faire un petit trip snorkelling, alors oui, cette région promet d’être riche en découvertes !

Voici notre itinéraire de 4 jours dans le North Tropical Queensland. Seule région au monde où une forêt primaire vieille de 140 millions d’années plonge directement dans l’océan, c’est aussi ici que la Grande Barrière de corail est la plus proche du continent.

4 jours en van de cairns a cap tribulation : itinéraire

Notre itinéraire de 4 jours en van depuis Cairns en détails :

Jour 1 : Cairns

Il règne à Cairns une ambiance très décontractée, jeune et nous y avons trouvé un intérêt limité en dehors du joli lagon. Cairns est le point de chute de nombreux backpackers et il y est très pratique d’organiser des excursions à la journée dans les environs (Kuranda, Mossman Gorge, Cap Tribulation, Grande Barrière de corail…).

Un grand lagon artificiel au bord de l’Océan permet de se rafraichir car on ne peut pas se baigner dans l’océan à Cairns, la plage est vaseuse et l’eau marron. Une longue promenade aménagée sur une passerelle en bois permet de longer la côte depuis le lagon, de nombreuses aires de jeux pour enfants et zones à barbecue sont à disposition.

1ère étape à Cairns : passerelle de bois à cairns
plage de cairns

Après une petite balade nocturne au Nigh Market, le grand marché couvert et une journée à profiter de la ville et du lagon, nous avons récupéré notre nouveau van ! Il est plus grand et plus haut que le précédent et s’avèrera finalement moins pratique (autonomie du frigo pourrie, réservoir d’eau minuscule et banquette arrière qui ne se rabat pas donc pas d’accès direct par le coffre…dommage on aimait bien admirer la vue directement depuis le lit !)

Jour 2 : Sur la route panoramique côtière jusqu’à Daintree

C’est parti pour la Greet Barrier Reef Drive, superbe route côtière de 140 km qui va de Cairns à Cap Tribulation, en passant par Palm Cove et Port Douglas. Cette route surplombe de splendides plages désertes, à l’eau couleur lagon, et de superbes points de vue  tels que le Flagstaff Hill Lookout ou le Mount Alexandra lookout.

lookoot à cap tribulation
lookout dans la rainforest

Jour 3 : Mangroves et petites bestioles dans la Daintree Rainforest

La route s’enfonce ensuite dans la forêt de Daintree, on s’attend à voir surgir un casoar à chaque virage mais nous n’aurons pas cette chance. Nous nous arrêtons faire une petite marche dans les mangroves sur des passerelles de bois.

Pour rejoindre la forêt pluviale de Daintree, il faut traverser la Daintree river en embarquant le van sur une grosse barge. La barge fonctionne de 6h du matin à minuit tous les jours (tarif 26AUD par véhicule aller/retour). La traversée de prend que 5 minutes. Dans le village de Daintree, vous pourrez réserver une balade en bateau sur la rivière Daintree pour observer les crocodiles sur les berges.

traversée du van sur une barge sur la daintree river

Traversée faite, nous arrivons de nuit dans un camping désert et sous la pluie tropicale ! Des dizaines d’énormes chauves-souris passent d’un arbre à l’autre au-dessus de nos têtes, nous sommes au milieu de la forêt et n’avons pour seuls voisins que les bruits des grosses et petites bestioles qui rodent.

arbres dans la rainforest de daintree
mangrove dans la rainforest de daintree
passerelle dans la mangrove de daintree
mangrove dans la rainforest de daintree
mangrove dans la rainforest

Jour 3 : Cap Tribulation

On reprend la route en direction de Cap Tribulation, porte d’entrée de la région du Far North Tropical Queensland où le 4X4 devient indispensable si l’on souhaite s’aventurer plus haut.

Cap Trib’ est un endroit extraordinaire, le seul endroit au monde où une forêt agée de 140 millions d’années plonge littéralement dans l’océan à la rencontre de la Grande Barrière de corail. Alors que la grande barrière est éloignée des côtes de plusieurs dizaines de kilomètres sur la plupart de sa longueur, c’est ici à Cap Tribulation qu’elle est la plus proche et donc accessible en seulement quelques minutes de bateau.

La végétation est très dense, les lianes arrivent directement sur la plage.  Les panneaux « Crocodiles » ou « Stingers » (méduses mortelles) n’incitent pas à se baigner, les coraux et noix de coco se ramassent à la pelle, et des petits crabes creuseurs de galeries ramènent leurs boulettes de sable à la surface, ce qui forme de magnifiques dessins sur la plage. De gros nuages et de la brume donnent un petit air  « Jurassic Park » au lieu.

plage de cap tribulation
oiseau sur la plage de cap trbulation
plage de cap tribulation

On rejoint une seconde plage, Myall Beach par un sentier traversant la forêt.

Jour 4 : Snorkeling sur la Grande Barrière de corail depuis Cap Tribulation

Il est possible d’explorer la grande barrière de corail depuis Cap Tribulation. Un seul organisateur (Ocean safari) propose un tour en tout petit groupe et par demi journée. Nous avons choisi un tour en matinée. Ambiance jeune et musique à fond sur le gros zodiac jaune, on a filé à pleine vitesse sur la grande bleue. En 25 minutes, on avait rejoint les bancs de corail de Mackay et d’Undine reef. Poissons multicolores et bénitiers géants, le snorkelling était top.

ocean-safari-cap-tribulation

Après ces 4 jours en van de Cairns à Cap Tribulation, nous quittons le climat humide pour redescendre en direction de Cairns et continuer notre roadtrip dans le Queensland jusqu’à Brisbane. 

Prochaine étape  :  le Wooroonooran National Park !

En route vers l’Outback ! Itinéraire et conseils pour visiter Uluru, King’s canyon et les Kata Tjuta #2

13 Temps de lecture

Seconde étape de notre carnet de voyage en Australie, voici un article de blog reprenant en détails notre itinéraire de 4 jours à Uluru dans le Northern Territory. Après 2 jours à Sydney, nous nous envolons à l’intérieur des terres vers le « red center », découvrir la nature spectaculaire de l’Outback australien et le patrimoine culturel des aborigènes. Nous avons effectué une boucle de 1300 km d’Alice Springs à Uluru en passant par King’s Canyon au volant de notre campervan.



exemple d'itinéraire de 4 jours dans le centre rouge en Australie

COMMENT ORGANISER SON ITINERAIRE DE 4 JOURS À ULURU ?

Comment se rendre dans le Red center ?

Il y a de nombreuses manières de visiter le Centre rouge (vol intérieur, tour organisé, roadtrip depuis Darwin ou Melbourne…). Pour notre part, nous avons pris un vol depuis Sydney puis loué un campervan, réservé avant le départ et que nous avons récupéré  à Alice Springs.

Cet itinéraire de 4 jours dans le Red Center, est vraiment la durée minimale pour effectuer la boucle classique incluant Uluru – King’s Canyon – Alice Springs. Si vous avez la possibilité de rajouter 1 jour ou 2, vous serez moins pris par le temps et pourrez visiter la chaîne de montagne des Mc Donnell (Ormiston Gorge, Ellery Crick ,Serpentine Gorge…).

Si vous réservez vos billets France-Australie sur Quantas, je vous conseille de prendre en même temps vos billets intérieurs car vous bénéficierez d’une réduction lorsque les billets internationaux sont achetés en même temps, ce qui revient moins cher que de les acheter ensuite séparément. Les compagnies low cost peuvent être intéressantes pour les vols intérieurs (Jetstar, Virgin Australia, Tiger), n’hésitez pas à faire des essais de combinaisons de vols entre les compagnies.

Quel véhicule louer ? 4×4 ou campervan ?

Louer un 4WD :

  • Vous pouvez louer un 4WD à Alice Springs ou à l’aéroport d’Ayer’s Rock. Vous pouvez donc réserver un vol pour Ayer’s rock et un départ d’Alice Springs ou inversement pour éviter de revenir sur vos pas.
  • La location d’un 4X4 (4WD) est indispensable si vous souhaitez emprunter les pistes non goudronnées. Le choix de votre véhicule va conditionner le nombre de jours à prévoir pour votre itinéraire car vous n’emprunterez pas les mêmes routes. Certaines portions non goudronnées peuvent vous faire gagner du temps et inclure la visite de la chaîne des Mac Donnell sur le retour (ou à l’aller selon le sens où vous effectuez votre boucle). Dautre part, rouler sur les pistes rouges du Red Center permet d’admirer de fabuleux paysages où la terre rouge contraste avec le ciel bleu et la végétation.
  • Si vous souhaitez louer un 4X4, vous serez libres d’emprunter les routes non goudronnées et de vous rendre dans les Mc Donnell sans faire un détour par Alice springs ou encore faire un crochet sur la route entre Alice springs et Uluru pour visiter la Rainbow valley.
  • La location d’un 4X4 revient beaucoup plus chère qu’un van. (Attention, les SUV ne sont pas considérés comme des 4X4 et ne sont pas couverts par les assurances si vous empruntez les routes non goudronnées sauf Visa Platinum).
  • Si vous êtes en 4×4, vous pouvez faire une boucle Alice Springs – Uluru – Kings Canyon – Chaîne des Mc Donnell – Alice springs sans revenir sur vos pas. Il vous faudra 4 jours au minimum pour effectuer ce tour. Vous pourrez emprunter la Meerenie Loop entre Kings canyon et les Mc donnell.

Louer un campervan :

  • Si vous louez un campervan, vous devrez obligatoirement le prendre et le rendre à Alice Springs car il n’y a aucun loueur de van à l’aéroport d’Ayers rock. Comptez une journée entière de route pour le retour depuis Uluru/Ayers rock à Alice Springs en reprenant la route goudronnée.
  • Si vous souhaitez visiter les Mc Donnell, comptez au minimum 5 jours (soit un jour de plus que nous) car vous ne pourrez pas emprunter la Meerenie Loop et vous devrez revenir sur vos pas jusqu’à Alice Springs pour repartir dans l’autre sens.

Quelquesoit le type de véhicule choisi  :

  • Les aires de caravan park dans le Centre rouge sont très bien aménagées, les sanitaires sont propres en Australie. Nous n’avons réservé aucun de nos caravan park à l’avance et avons toujours trouvé de la place (si tous les emplacements avec électricité sont pris, vous aurez toujours un emplacement sans électricité disponible en général). Les caravane park sont répertoriés sur l’application Wikicamps.
  • Faire son plein d’essence dès que l’on croise une station…
  • Concernant les assurances, la Gold Mastercard couvre les campervan ou les 4WD. Les garanties sont soumises uniquement au montant du véhicule et non au type de véhicule mais à condition de rester sur des routes goudronnées. La VISA Premier ne couvre aucun de ces véhicules.  Il est aussi possible d’assurer son véhiculé loué auprès d’un assureur généraliste indépendant (bien moins cher et ils offrent généralement une meilleure couverture). La Visa Platinum couvre les 4X4 sur route non goudronnées mais la cotisation selon les banques est d’environ 200€/an ce qui peut valoir le coup à comparer avec le montant de l’assurance proposée par le loueur.

JOUR 1 : EN ROUTE POUR LE WATARRKA NATIONAL PARK

Alice Springs

Arrivés à l’aéroport d’Alice Springs à midi, nous prenons un taxi pour aller récupérer notre van à Alice Springs. Les premières manoeuvres et la conduite à gauche sont un peu stressantes . Quelques courses au supermarché Coles puis c’est le moment de prendre la route de l’Outback. Et là ! BIM ! grosse pigne sur le toit du van en voulant sortir du parking…

Alice Springs nous semble sans intérêt, nous découvrons des aborigènes hagards errer dans les rues et sur le parking du supermarché, premier choc culturel. On ne s’est pas attardés dans la ville car nous avions un planning serré pour les trois jours à venir et de nombreux kilomètres à parcourir.

Astuce : Le meilleur rapport qualité/prix pour faire ses courses en Australie est la chaîne de supermarchés Coles ou encore Aldi. Gardez vos tickets de caisse Coles, il y a un réduction de quelques centimes sur chaque litre d’essence pris à la station (leur cookies chocolat blanc à la noix de macadamia sont à tomber par terre)

Caliner des bébés kangourous au refuge de Chris Brolga

Le refuge Kangaroo sanctuary à Alice Springs créé par Chris Barns surnommé Brolga, véritable homme du bush recueille des kangourous orphelins. Il organise des visites au coucher du soleil sur réservation en compagnie de bébés kangourous qu’il vous confie dans une écharpe. Prévoyez donc de passer une nuit à Alice springs si vous souhaitez vous y rendre et de réserver sur leur site internet plusieurs semaines avant. Nous n’avons pas eu assez de temps pour y aller mais je vous invite à chercher les nombreux documentaires qui ont été tournés sur cet homme amoureux des kangourous et que se bat pour les sauver depuis de nombreuses années.

Mise à jour Tarif 2025 : 105$ par adulte/95$ par enfant – Age minimum accepté de 7 ans pour la visite.

portrait de Chris brolga au refuge des kangourous à Alice springs
Crédits : https://kangaroosanctuary.com

Nous avons roulé pendant 200km jusqu’au coucher du soleil, regardé défilé les paysages de l’Outback, puis passé la première nuit dans notre magnifique carosse à Erlunda roadhouse. Après un petit thé et un coup d’oeil à la ferme de kangourous et d’autruches de la roadhouse, nous avons repris la route pour le Watarrka National Park tôt le lendemain.

Où dormir vers Uluru ?

Erldunda roadhouse . Emplacements de camping et une petite ferme d’autruche et de kangourous que vous pouvez observer gratuitement à travers le grillage.

JOUR 2 : BALADE DANS KING’S CANYON & SUNSET A ULURU

Le Watarrka National Park

L’entrée du parc est gratuite. Sur King’s Canyon, deux randonnées principales permettent de découvrir le site :

  • La Rim Walk (6 km – durée 4h) permet de faire le tour du canyon par le haut, c’est la plus longue. Nous l’avons faite en 3h30 avec de longues pauses photos.
  • La seconde permet d’en faire le tour par le bas. On peut même faire un combiné des deux en descendant dans le jardin d’Eden.

Pour visiter le site, une demi-journée suffit, ce qui permet de prévoir une autre demi-journée de route.

Quelques escaliers au départ, ça grimpe un peu,  ensuite le chemin devient plat en haut du canyon. Il y a quelques passages sur des escaliers en bois  sur la fin mais rien de bien difficile. Les vues sont spectaculaires sur la végétation en contrebas et les falaises. Le temps était hélas couvert ce jour-là mais je vous conseille de vous y rendre de très bonne heure en cas de chaleur.

Le temps étant couvert, nous avons décidé de ne pas dormir à King’s canyon mais d’avancer la route vers Uluru, où nous avions des chances d’arriver pour le coucher du soleil. Nous avons donc repris la route pour parcourir les 320km qui sépare King’s Canyon d’Uluru.

escaliers au départ de la rim walk
Début du chemin de la rim walk
trou d'eau à king's canyon
gorge de la rim walk à king's canyon
vue en haut de king's canyon dans le Centre rouge
Sur les hauteurs de King’s canyon

Coucher de soleil à Uluru 

L’entrée dans le parc Uluru/Kata Tjuta est de 25 AUD par adulte pour 3 jours. Le ticket vous permet de vous rendre au gros caillou Uluru (nom aborigène d’Ayers rock) ainsi qu’aux Kata Tjuta (nom aborigène des Monts Olgas)  séparés d’une quarantaine de kilomètres d’Uluru. Les monts Olgas sont une partie d’Uluru qui ressort plus loin, c’est dire la taille de ce caillou…

plan du parc d'uluru et des Monts Olgas avec les plateforme pour le coucher du soleil
vue du van au coucher du soleil à Uluru
Emplacement idéal pour voir le sunset à Uluru

Quel est le meilleur spot pour observer le coucher de soleil à Uluru ?

Il y a plusieurs points d’observation dans le parc à choisir selon que vous voulez voir le lever ou le coucher. Vous pouvez chercher sur internet les heures de coucher et lever à l’avance. La majorité des véhicules se rend au niveau du CAR SUNSET. Il faut arriver environ 1h à 1h30 avant le coucher pour trouver une « bonne place » car ensuite tout le monde joue des coudes pour être devant les barrières. Il y a quelques arbres et hautes herbes et vous serez en biais par rapport au rocher, avec le soleil dans le dos. Si vous voulez voir le rocher changer de couleur, passer du marron, au orange, au rouge puis au violet, c’est ici qu’il faut être.

Le deuxième emplacement est situé de l’autre côté du rocher à TALINGURU viewing area. C’est une immense plateforme en bois surélevée sur plusieurs niveaux. Nous y avons vu le lever du soleil le lendemain matin.  Le coucher doit être superbe également depuis ce point de vue, à la différence que vous aurez le soleil en face, le rocher ne prendra pas les différentes couleurs successives mais vous verrez son ombre dans le ciel orangé.

L’avantage du point d’observation n°1 est que l’on peut rester dans son van ou monter sur le toit de son véhicule, ce qui n’est pas possible depuis le point de TALINGURU, le parking étant en contrebas d’une petite dune qui bloque la vue, la plateforme se rejoind à pieds.

Pas de soucis si vous n’arrivez pas à rejoindre les points à temps, car la piste longe le rocher vous le verrez donc tout le long et en plus au calme !

Donc un conseil, arrivez bien 1h à l’avance, préparer l’apéro sur votre petite table pliante pour réserver votre place devant les barrières et savourez la magie d’Uluru !

Où dormir à Uluru ?

Une fois le soleil couché, tous les véhicules se pressent de rentrer pour éviter de rouler de nuit Tout le monde se suit dans la pénombre et retourne passer la soirée à Yulara. Il n’y a pas de possibilité d’hébergement à l’intérieur du parc national, tous les campings et hôtels sont regroupés à Yulara. Donc à chaque fois que vous voudrez rentrer voir le sunset ou le sunrise il vous faudra tenir compte du temps pour parcourir la quinzaine de kilomètres entre Yulara et le premier site d’observation.

Nous avons dormi au camping de l’Ayers rock resort. L’emplacement est assez cher, tout était complet nous avons eu un emplacement dans un terrain vague au fond du camping mais avec électricité incluse. L’avantage est d’être à proximité du parc.

La seconde solution (gratuite) est de repartir sur la Lasserter Highway et dormir sur la petite aire gratuite, située une centaine de kilomètre avant Yulara, mais ça commence à faire loin.

JOUR 3 : AU COEUR DE LA CULTURE ABORIGENE A ULURU

Uluru, c’est l’essence même de l’Australie. La couleur de la terre, les aborigènes qu’on croise, ces routes à perte de vue, cette immensité… Et lorsqu’on arrive face à ce monolithe que tout le monde connait, que chacun a déjà vu en photo, on a juste le souffle coupé ! c’est une véritable vibration qui nous envahit, on sent bien que cette atmosphère un peu mystique vient de loin, de temps ancestraux bien plus vieux que nous, qui nous dépassent. Ce n’est pas seulement un rocher dans le désert, c’est bien plus riche et intense que cela. Et c’est de toute beauté! En fait, ce monolithe n’est pas parfaitement ovale ou circulaire. Il est plein de cassures, de rebords, de cavernes, tout en formes. Et l’on en fait le tour quasiment sans s’en rendre compte. Quand le temps est nuageux, voire pluvieux (cela n’arrive pas très souvent), on perçoit bien les coulées de pluies qui se dessinent sur le rocher rouge et qui ressemblent à des coulées noires qui tombent jusqu’au sol. Parfois, on tombe même sur de petites cascades (plus importantes quand il pleut beaucoup), ou sur de petites mares temporaires sur le sol. C’est verdoyant, le vert, le rouge et le bleu du ciel s’entremêlent pour donner un tableau féerique. Et au détour d’un mur, à l’intérieur d’une petite caverne, on tombe sur des dessins aborigènes qu’on devine d’un autre temps.

Activités : Que faire à Uluru et dans ses alentours ?

Les activités ne manquent pas pour découvrir Uluru, voici les plus abordables car gratuites :

  • Participer à l’une des marches gratuites guidées par un ranger : il y en a plusieurs, de durée variable. La plus prisée est la Mala walk, qui débute à 9h et part du parking au pied du rocher. La Mala walk est une petite balade d’une heure où un ranger raconte les différentes légendes qui entourent certains reliefs du rocher ou les pratiques culturelles qui s’y déroulaient.
parking au départ de la Mala Walk à Uluru
La van life à Uluru
  • Visiter le Cultural Center : petit centre culturel très bien fait, beaucoup de panneaux explicatifs sur le mode de vie et la culture des aborigènes. Tous les panneaux sont en anglais, français et chinois. Il y a de nombreux objets d’artisanat et des démonstrations de peinture aborigène. La personne en train de peindre nous a ému (je reviendrai dans un autre article parler de la condition des aborigènes en Australie et de ce que nous avons ressenti).

Ce matin-là, nous sommes partis en direction de la plateforme de Talinguru à une vingtaine de kilomètres de Yulara observer le lever du soleil, de l’autre côté du rocher. Il y a du monde, le lever est très beau, des couleurs douces allant du bleu pâle au rose apparaissent autour du rocher et de la silhouette des Monts Olgas que l’on aperçoit sur sa gauche.

lever du soleil sur uluru depuis la plateforme de Talinguru
Lever du soleil depuis la plateforme de Talinguru

Nous sommes ensuite repartis de l’autre côté du rocher au niveau du Mala carpark pour faire la Mala walk guidée. Le ranger raconte les légendes aborigènes et fait arrêter le groupe tous les 20m, ça n’avance pas vite. L’accent très prononcé du ranger et le nombre de personnes massées autour de lui font que l’on ne comprend pas grand chose donc nous avons préféré quitter la marche au bout de 30 minutes pour continuer à faire le tour du rocher par nous-mêmes. A moins d’avoir un excellent niveau d’anglais version accent du bush, vous pouvez zapper cette marche.

départ de la mala walk à Uluru
Mala walk autour du rocher à Uluru
départ de la mala walk autour du rocher Uluru
Mala walk au lever du soleil

Randonnée dans les Monts Olgas

Les Monts Olga se situent à une quarantaine de kilomètres d’Uluru. De loin, on aperçoit ces dômes qu’on imagine presque regroupés en un seul morceau. Une fois sur le site, on prend toute sa dimension. On a commencé la grande randonnée »Valley of the winds » pour profiter de ces roches tombées du ciel, en plein désert. Finalement, une piqûre très douloureuse à la cheville nous a forcé à rebrousser chemin et à faire la plus petite rando, qui passe entre les dômes.

JOUR 4 : RETOUR VERS ALICE SPRINGS

Une dernière balade autour du rocher, puis on a repris la route en direction d’Alice Springs pour prendre notre vol vers notre troisième étape : Cairns, la forêt tropicale et la grande barrière de corail !

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire ou à me signaler une info qui ne serait pas à jour 😉

Retrouvez mes autres articles sur notre road trip en Australie.

Pulau Menjangan : Un superbe spot de snorkeling à Bali

Pulau Menjangan : Un superbe spot de snorkeling à Bali

3 Temps de lecture

Faire du snorkeling à Menjangan, c’est découvrir un petit paradis encore préservé du tourisme de masse classé parmi les plus beaux spots de plongée au monde. L’île de Menjangan est située au nord ouest de Bali. Réserve protégée dans le Parc National de Bali Barat, on y accède en bateau, à la journée pour découvrir ses fonds marins poissonneux et les coraux colorés.

bateau vers Pulau Menjangan

Menjangan, la petite île habitée par des cerfs


En bateau pour un tour de snorkeling vers l’île de Menjangan

Le bateau est la seule option pour accéder au Parc National de Bali Barat et la réserve de Menjangan. Ils partent de Pemuteran ou de Lovina. Contrairement à la côte Sud de Bali, cette partie de la côte est très calme et peu visitée. On y croise seulement des plongeurs ou snorkelers car c’est le point de départ pour la petite île de Pulau Menjangan. Le transfert depuis ces deux villes est souvent inclus. un minibus vient nous chercher directement à notre hôtel. On récupère d’autres personnes sur le trajet puis il nous dépose à l’embarcadère. Le tour comprend le déjeuner pris sur le bateau (le classique mi goreng ou nasi goreng ou un sandwich).

bateau dans le parc de Bali Barat

On a réservé notre tour de 3h directement dans un petit restaurant minuscule de Pemuteran. La cuisinière nous a préparé nos lunch box et a organisé notre tour directement avec l’école de plongée. Du coup, on avait un bien meilleur lunch que les autres sur le bateau !

Astuce : Vous pouvez négocier le prix du bateau si vous possédez votre équipement de snorkeling, car le matériel proposé est souvent pas terrible

On monte dans un bateau en bois et c’est parti pour 3O minutes de traversée dans la réserve de Menjangan. Les paysages sont magnifiques, l’eau limpide, d’une couleur turquoise. On constate que même jusqu’ici des détritus et des sacs plastiques flottent sur l’eau, c’est une constance désolante en Asie.

tour en bateau à Menjangan

Snorkeling sur les tombants spectaculaires au milieu des poissons colorés

On voit déjà les poissons passant sous le bateau. On ira sur 2 spots de snorkeling à Menjangan. Au programme : un tombant et un plateau de corail. On se retrouve dans un aquarium grandeur nature. Des milliers de poissons ! Les coraux sont colorés et n’ont pas été endommagés par la pêche à la dynamite. Un des guides du bateau plonge avec nous et descend sous l’eau nous montrer des coraux mous que l’on aurait pas vu par nous-mêmes. Ces coraux se rétractent lorsqu’il les touche avec une baguette. On voit des némos, des poissons rayés, à pois, de toutes les couleurs. Il y a des étoiles de mer bleues géantes partout !

poissons multicolores à pulau Menjangan
masque easy breath à Menjangan

C’est l’occasion pour nous de tester nos supers masques Easybreath trouvés chez Décathlon et franchement ils sont top ! Ce masque permet une vision panoramique, pas une goutte d’eau ne rentre à l’intérieur et il permet de respirer par le nez tranquillement. Nous n’avons pas eu de buée ni de gêne. Et chose très importante, l’élastique bien large et tout doux n’arrache pas les cheveux ! En plus, ce masque aide à flotter sans effort.

Apparemment il y a également des tours qui partent de Sanur ou encore de Lovina mais pour plus cher.

masque et tuba à pulau Menjangan
snorkeling à Menjangan
corail coloré à Menjangan

Où dormir à Pemuteran ?


Pemuteran
Plage de Pemuteran
snorkeling sur la plage de Pemuteran

On est restés 3 jours à Pemuteran où nous avons dormi dans le superbe hôtel Taman Sari Resort. Cet hôtel est le mieux placé dans la baie de Pemuteran car il est sur le côté de l’anse où il n’y a pas d’algues. Il participe au projet Biorock, qui consiste à faire pousser du corail sur des structures métalliques électrifiées sous l’eau. On peut nager au-dessus au-dessus ces structures car elles se trouvent juste devant l’hôtel. Le restaurant est sur la plage, le cadre est parfait pour se reposer quelques jours.

restaurant de l'hôtel taman sari
piscine de l'hôtel Taman Sari Resort
où dormir vers Menjangan

Où manger à Pemuteran ?


Le petit restaurant Tirta Sari situé à quelques mètres de l’hôtel Taman Sari est délicieux ! Il n’a pas vue sur la plage mais les plats valent vraiment le coup. C’est beau et bon. !

Si comme nous vous vous rendez sur Java depuis Bali, profitez-en pour faire étape à Pemuteran et découvrir Pulau Menjangan, ce spot vaut vraiment le détour !

fruit du dragon

Si vous restez quelques jours vers Pemuteran ou Lovina, pourquoi ne pas aller jusqu’au volcan Kawah Ijen sur l’île voisine de Java ?

Retrouvez cet article sur Pinterest, épinglez-le pour le retrouver facilement !

snorkeling à Menjangan épingle pinterest
Voyage à Bali : Itinéraire de 3 semaines sur l’île des Dieux

Voyage à Bali : Itinéraire de 3 semaines sur l’île des Dieux

15 Temps de lecture

Ce voyage de 3 semaines à Bali nous a permis d’avoir un joli aperçu de l’île. Balades dans les rizières, snorkeling dans les eaux transparentes de Menjangan, couchers de soleil et partie de pêche à Amed, farniente à Gili Meno et saut de puce sur Java, retour en mai 2016 pour un tour de Bali qui nous a enchanté.

offrandes balinaises fleuries

La nature est omniprésente à Bali, on s’y sent bien pourvu que l’on s’éloigne des lieux touristiques. Nous avons donc écarté la partie Sud de l’île très fréquentée pour privilégier les balades en scooter sur les petites routes et à travers les rizières. Cet article détaille notre itinéraire et les lieux que nous avons aimé à Bali et ce qui nous a le moins plu. Chaque étape sera détaillée dans un article séparé au fur et à mesure…

Nous voilà partis ouvrir nos chakras à Bali.

C’est la deuxième fois que l’on pose le pied en Asie, après un premier voyage en Malaisie en 2011, notre premier « loin » et « grand » voyage. On a réservé un vol Marseille – Singapour avec Air France, puis un vol Air Asia de Singapour à Bali. Après une grosse frayeur au départ suite à un retard de l’avion, nous avons finalement embarqué sur un A380 de Lufthansa direction Singapour. C’est donc notre second vol sur l’A380 après notre voyage en Afrique du Sud !

Pour un séjour d’une durée inférieure à 30 jours, il n’y a pas besoin de visa

Bali n’est pas très grande : c’est un poumon vert de 90km du nord au sud et 120 km d’est en ouest mais les temps de trajet peuvent être assez long. On avait plusieurs idées en tête lors de sa préparation, notamment d’aller découvrir le volcan Kawah Ijen située sur l’île voisine de Java. On voulait à la fois de l’aventure, du repos et des jolies plages. Cet itinéraire a été parfait au niveau du temps passé dans chaque étape sauf à Gili Meno. Nous avions prévu d’y rester au départ 4 nuits, nous avons écourté et y sommes restés finalement que 3 nuits.


Notre itinéraire de 3 semaines à Bali en détails


carte itinéraire à Bali
Notre itinéraire en 3 semaines à Bali

Sommaire

Jour 1 : De Kuta à Pemuteran   

On a atterri à Kuta à 23h puis on a rejoint notre petite guesthouse le Pondok Sari Hotel. On ne s’y est par attardé puisque le lendemain matin, nous prendrons la route pour Pemuteran. On ne se voyait pas faire le trajet de Bali jusqu’à Pemuteran en scooter avec nos valises donc on a pris un chauffeur guide pour nous y conduire en fixant quelques arrêts en route :

  • On a visité notre premier temple balinais, Pura Taman Ayun à Mengwi
  • Une promenade dans les rizières de Jatiluwih
  • Visite d’un atelier de batik et une plantation de café
  • Découvert le temple sur l’eau de Ulun Danu Bratan dans les montagnes embrumées
  • On s’est promené dans les plantations de girofliers à Munduk
  • Notre article en détails sur cette étape dans les montagnes entre Kuta et Pemuteran

Où dormir à Kuta ?

Situé dans une impasse à Kuta à l’environnement très bruyant. Le jardin et la piscine sont jolis mais je ne le conseille pas particulièrement sauf pour une nuit de passage car le prix est correct. Le petit déjeuner était très basique (1 viennoiserie ou 1 oeuf au plat, jus, café ou thé).


Jours 2, 3 & 4 : La baie de Pemuteran 

Nous sommes restés deux jours pour nous reposer dans ce petit village composé pour l’essentiel d’une route principale et d’une plage au sable noir. Notre programme est de faire du snorkeling autour de l’île de Menjangan et de nous reposer un peu avant de rejoindre l’île voisine de Java pour l‘ascension du volcan Kawah Ijen.

 Cette région de Bali est assez excentrée du reste de l’île, mais constitue une excellente étape pour ceux qui souhaitent aller sur l’île de Java ou explorer le nord de l’île de Bali bien moins touristique que la côte Sud.

  • Prendre le ferry à Gilimanuk et partir à la découverte du volcan Kawah Ijen sur l’île de Java
  • Plonger ou snorkeller dans la réserve protégée de Pulau Menjangan
  • Découvrir le projet Biorock qui oeuvre pour la régénération du corail à Pemuteran

Où dormir à Pemuteran ?

HOTEL TAMAN SARI RESORT & SPA
Magnifique hôtel, très calme, le personnel est aux petits soins. Les chambres sont dans de petits bungalows au milieu de jolis jardin. Situé sur le côté de la baie où il n’y a pas d’algues, le petit déjeuner et les repas sont servis sur la plage. Deux belles piscines et un spa proposant des massages à des prix très corrects (massage balinais d’1h à 10 euros). Le restaurant est excellent ! Je recommande cet hôtel.


Jour 5 : Ile de Java – Volcan Kawah Ijen

De Pemuteran, on a pris le bus en direction de Gilimanuk puis le ferry pour l’île voisine de Java.

  • Se lever au milieu de la nuit, grimper dans un 4×4 jusqu’à Paltuding et découvrir le volcan Kawah Ijen au lever du soleil (voir notre article Comment se rendre au volcan Kawah Ijen pour organiser la découverte du volcan sans guide et à moindre frais)
  • Nous sommes rentrés le lendemain en taxi vers Ubud par la route longeant la côte sud-ouest

Où dormir à proximité du volcan Kawah Ijen ?

KETAPANG INDAH HOTEL
Grand hôtel au milieu de jolis jardins et d’une grande piscine. Chambre très propre et moderne. Parfait pour une nuit de passage vers le Kawah Ijen. Pas de possibilité de sortir se balader autour, il n’y a rien à voir.


Jours 6 à 9 : Ubud & alentours

A Ubud, on a vadrouillé en scooter durant 4 jours. Il y a énormément de choses à voir et à découvrir autour d’Ubud. Au programme :

  • Rencontrer les singes de la Monkey forest
  • Visiter de nombreux temples
  • Prendre des photos sur la crête de Campuhan
  • S’extasier devant les rizières du nord d’Ubud et à Teggalalang
  • Louer un scooter et se perdre dans les rizières au nord d’Ubud
  • S’émerveiller devant les mouvements gracieux des danseuses de Legong dance
  • Assister à un spectacle kecak : la danse du feu et la transe
  • Profiter des nombreux restaurants healthy
  • Se faire chouchouter dans les spas
  • Faire du shopping dans les nombreux magasins d’artisanat sur la route au nord d’Ubud
  • Visiter le temps Pura Gunung Kawi, notre véritable coup de coeur au milieu de la jungle
  • Se Baigner à la cascade Tegenungan
  • Assister à une cérémonie balinaise

Où dormir à Ubud ?

SAPU LIDI RESORT AND SPA
Hôtel au calme à Ubud à côté du quartier des spas. Entouré de rizières. Très belle piscine. Parfait pour quelques jours à Ubud. Prévoir un scooter pour rejoindre le centre rapidement mais l’hôtel possède un petit shuttle navette gratuit très pratique.


Jours 10 à 14 : Amed

Cap à l’Est vers Amed, un tout petit village à l’ambiance peace and love blotti au pied du volcan Agung. Les fonds sous-marins de la baie de Jemeluk nous ont coupé le souffle, on s’est même fait attaqués par un triggerfish ! Si vous aimez le snorkeling, ici, vous trouverez un véritable jardin de corail accessible à la nage directement depuis la plage et plusieurs épaves de bateaux peu profondes. On a adoré ces quelques jours ici coupés du monde, les couchers de soleil depuis la colline et l’ambiance cool qui y règne. Au programme :

  • Snorkeller dans les coraux préservés de la baie de Jemeluk
  • Accompagner un pêcheur au coucher du soleil
  • Visiter le temple sur l’eau de Tirta gangga
  • Visiter les rizières de Sidemen
  • Profiter du coucher de soleil au Sunset Point avec vue sur le Gunung Agung
  • Se la couler douce en écoutant les chanteurs de reggae dans les petits bars du village
coucher de soleil à Amed
Coucher de soleil à Amed

Où dormir à Amed ?

WAWA WEWE II
Magnifique piscine à débordement au dessus de la mer. Petits bungalows bien aménagés. Très bon restaurant panoramique au-dessus de la baie. Ne pas confondre avec le Wawa Wewe I qui lui n’est pas aussi bien placé.


Jours 15 à 17 : Gili Meno

On a choisi Gili Meno, la plus calme et la moins touristique des trois îles Gili pour quelques jours de farniente.

  • Traverser en bateau d’Amed à Gili Meno en passant par Gili Trawangan
  • Nager avec des tortues
  • Boire des cocktails en regardant le coucher du soleil sur Lombok
plage de Gili Meno

Où dormir à Gili Meno ?

TWO BROTHERS BUNGALOWS
Les bungalows sont très propres dans un jardin fleuri, au bord de l’eau. Le petit déjeuner était bon.


Jour 18 : De Gili Meno à Jimbaran

Après la traversée retour Gili Meno vers Amed, on a pris un taxi pour rejoindre la partie sud de l’île de Bali. En route, il y a pas mal de lieux ou d’expérience à découvrir :

  • Visiter le temple aquatique de Tirtagganga
  • Manger du homard sur la plage déserte de Jimbaran
  • Traverser la région de Sidemen et marcher dans les rizières
  • Nuit vers Kuta
paysan des les rizières de Bali

JOURS 19 et 20 : Presqu’île de Bukit

Durant nos deux derniers jours à Bali, on a exploré la presqu’île de Bukit au sud de Bali. Ici, les reliefs et les éléments sont déchaînés. Les plages sont réputées pour le surf, pas étonnant quand on voit la force des vagues ! Malgré que cette zone de l’île soit extrêmement touristique, la nature y est très belle. Temples perchés sur des falaises abruptes, plages turquoises et cascades immenses, il y a de quoi faire !

  • Visiter Uluwatu le temple perché gardé par les singes
  • Se faire éclabousser par les vagues déchainées qui s’abattent sur le temple Tanah Lot
  • Se baigner à Balangan beach & Suluban beach

Où dormir à Kuta ?

Très bel hôtel dans une rue très passante de Kuta. Le hall du petit déjeuner est très joli et ouvert sur l’extérieur mais hélas beaucoup trop bruyant, car ouvert sur la rue et le vacarme des voitures et scooters.


JOUR 21 : En route pour Singapour

Après 3 semaines à Bali, on a fait une escale de 4 jours à Singapour, bien dépaysante après la petite île balinaise.


Infos pratiques pour organiser au mieux votre séjour à Bali


Se déplacer à Bali

Ce n’est pas le choix qui manque pour se déplacer sur l’île, mais attention il n’y a aucun panneau de signalisation.

le scooter

On a testé plusieurs modes de transport sur Bali, et le plus pratique reste pour nous le scooter. Si vous n’êtes pas familier de la conduite à scooter, ce n’est clairement pas à Bali qu’il faut s’y mettre ! La circulation y est très dense dans les villes et le code de la route disons…très anarchique ! Un accident est vite arrivé. On a quand même circulé en scooter car nous n’aimons pas être contraint par un chauffeur, on aime s’arrêter quand on veut pour prendre des photos et à Bali, louer un scooter est imbattable (à peine 3€ la journée). Il est facile de faire le plein, même en pleine cambrousse les particuliers vendent des petits bidons d’essence devant leur maison.

le taxi

Il y a énormément de taxis qui proposent leurs services à la journée mais nous ne les avons pris que pour les plus grandes étapes de nos trajets car nous avions nos bagages. Il suffit de leur donner votre itinéraire et ils vous attendent pendant vos visites. Ce ne sont pas des guides, bien que certains soient plus loquaces que d’autres. Il vous faudra par contre passer plusieurs minutes à négocier. Pour les trajets jusqu’à l’aéroport et dans les villes, l’application Bluebird permet de réserver un taxi à prix réglementé. Vous trouverez des taxis même dans les coins les plus reculés, demandez aux habitants ils ont tous un « cousin » ou un « frère » taxi, c’est le métier national à Bali !

le bémo

Les bémos sont des petits transports collectifs. A Ubud, les petits bémos sont pratiques mais ils ne partent que lorsqu’ils sont pleins et on y est souvent serrés entre une poule ou moultes animaux variés. Le prix n’est pas très cher car c’est le transport le plus employé par les locaux qui n’ont pas de scooter.

le chauffeur guide

Faire appel à un chauffeur guide est la solution retenue par de nombreux touristes à Bali. Vous définissez avec lui avant de partir ce que vous voulez voir et il vous sert de guide pendant vos visites. Comptez environ entre 40€ et 50€ par jour selon vos talents de négociation.

Bien qu’on ait apprécié d’avoir quelques explications sur le fonctionnement des temples, des coutumes des balinais, nous avons été déçus les 2 fois où nous avons réservé un chauffeur guide. Ils ont souvent des commissions ici ou là, et c’était compliqué de faire respecter le programme que nous souhaitions. Ainsi, nous ne voulions pas manger dans tel ou tel restaurant « usine à touriste » mais ils ne respectaient pas nos choix.

Le premier chauffeur nous a conduit dans des ateliers de batik et de bijoux alors que nous ne voulions pas et préférions passer davantage de temps dans la forêt à Munduk. Le guide nous a reproché de ne rien avoir acheté et de ne pas vouloir aider la communauté en dépensant notre argent (soit dit en pensant la bijouterie pratiquait des prix similaires à ce que nous avons en France !) Premier jour à Bali, cela nous a refroidi pour le reste de la journée passée avec lui. Ce guide était pourtant recommandé sur un forum de voyageurs…

Définitivement, on aime notre indépendance en scooter, quitte à se perdre un peu. C’est aussi l’occasion de découvrir des lieux moins touristiques ou de faire une belle rencontre au détour des chemins.

Visiter Bali avec un chauffeur guide
Notre chauffeur guide Ketut, ici à Mengwi

le bus

On a pris un bus local à Pemuteran pour aller jusqu’à l’embarcadère de Gilimanuk. Le tarif est de quelques centimes. Il faut demander les arrêts aux locaux car ils ne sont en généralement pas indiqués et secouer la main « à la balinaise » de haut en bas en la plaçant horizontalement pour interpeler le chauffeur.


Ce qu’on a aimé à Bali durant ces 3 semaines à Bali


Le calme et la sérénité dans une nature luxuriante

Cet île est une invitation au calme et à la sérénité. On a aimé l’omniprésence de la nature, la beauté des monuments et de l’architecture balinaise. L’île est toute en reliefs et permet à la fois de profiter de superbes randonnées, de journées bronzette sur de belles plages et même de monter sur des volcans ! Nous n’avons pas fait l’ascension du Mont Batur qui nous semblait trop touristique et avons préféré aller sur Java pour voir le lac du volcan Kawah Ijen. Les plages de la presqu’île de Bukit sont réputées pour le surf. Nous les avons trouvé très belles. A Bali, c’est l’occasion de se faire chouchouter dans les spas à ciel ouvert ou de prendre un cours de yoga avec vue sur les rizières pour ouvrir ses chakras.

marcher dans la nature à Bali
Campuhan Ridge Walk à Ubud

Les petits rituels et objets de la culture balinaise

La culture balinaise est unique et possède de nombreux rituels qui rythment la journée entière des balinais (offrandes, chants, processions…). La confection des offrandes est faite par les femmes avec des pétales de fleurs achetées au marché, du riz, des petits fruits… Chaque famille possède un petit (ou gros) temple à la maison pour disposer les offrandes aux Dieux ou apaiser les démons. On les trouve partout à Bali, même sur les trottoirs, il faut alors veiller à ne pas marcher dessus. Les cérémonies sont partout sur l’île. Elles sont une priorité absolue pour les balinais, qui s’absentent même de leur travail pour y assister. Elles sont organisées au sein de communautés où règne une grande une solidarité. Ainsi, il n’est pas rare pour un balinais de se faire remplacer au travail par un autre balinais d’une autre communauté pour assister à une cérémonie. A charge de revanche pour la fois suivante bien sûr ! On a adoré ramener des sarongs de toutes les couleurs et de l’artisanat en osier.

On a beaucoup aimé les spectacles de danse balinaise. On a assisté à un spectacle de legong dance avec les danseuses aux mouvements d’une précision infinie au Ubud Palace mais on a surtout préféré la danse du feu Kecak. Spectacle chanté et dansé par des hommes costumés, on se laisse conter les légendes balinaises et le rapport qu’il nouent avec les Dieux. Si vous devez choisir entre les deux : la danse du feu est impressionnante et envoûtante tandis que la Legong dance avec ses sonorités aigues finissent par taper un peu sur le système à la fin.

offrandes balinaises

La cuisine balinaise colorée

La cuisine balinaise est pleine de saveurs et les plats sont toujours magnifiquement présentés. Les fruits sculptés sont un régal pour les yeux et les papilles. S’arrêter ici ou là dans un petit warung et siroter un jus de fruit frais au dessus des rizières, le temps semble ainsi s’arrêter.

Les beaux hôtels qui se fondent dans la nature

Les logements et maisons sont joliment décorés et toujours avec goût. Elles possèdent souvent des salles de bain à ciel ouvert. Il est facile de se loger dans de très beaux endroits en pleine nature pour pas très cher à Bali. Notre second hôtel à Ubud était légèrement excentré du centre, vers le quartier des spas. Au milieu des rizières, au paradis. Lorsque l’on emprunte les petits passages entre les restaurants situés au nord du centre ville, on arrive dans les champs de culture en terrasses, où tout est calme et paisible.

Les sourires des balinais

Les balinais sont bienveillants. Leurs sourires et leur calme à toute épreuve ne sont pas une légende, enfin, surtout ceux habitant dans les campagnes !

portrait d'une grand-mère balinaise

Nos déceptions et ce que nous n’avons

pas aimé à Bali


Le harcèlement continu

On a dès le départ fui Kuta et les zones les plus touristiques. On a eu un véritable choc à notre arrivée sur Ubud, c’est un vrai Disneyland, on a détesté. Les rues d’ubud sont envahies de touristes et de circulation. Le harcèlement des taxis et des masseuses est continu.

Taxiiiiiiiiii, massaazzzze ! Taxiiiiiiiiii, massaazzzze !

On était vraiment sous tension à Ubud, tout le calme accumulé jusque là s’est envolé après quelques pas dans la rue ! Ce harcèlement nous a pesé et cela dans tous les coins, même les plus reculés. Les très jeunes enfants y participent aussi : les parents leurs apprennent 2 ou 3 phrases pour questionner le touriste et lui demander finalement de l’argent pendant que la mère attend sagement plus loin. Nous avons rencontré cela même dans les campagnes, perdus sur les sentiers en scooter loin des zones touristiques. La seule expérience authentique que l’on retire du contact avec les balinais est le repas improvisé que nous avons partagé chez un pêcheur d’Amed. Il n’attendait rien en retour et c’est le seul moment où nous n’avons pas eu l’impression que le tourisme avait tout gâché à Bali.

pêcheur balinais à Amed
Putu, qui nous a amené à la pêche avec lui à Amed

La pollution et les détritus

Aussi, la pollution est très présente dans les villes à Bali. A cause de tous les scooters et taxis, l’air y est difficilement respirable. Nous avons passé une première nuit dans une guesthouse au centre d’Ubud, où nous avons eu des puces de lit et le bruit de marteau piqueur en continu une grande partie de la nuit. Ubud est devenue tellement touristique que les travaux et les constructions fleurissent dans toute la ville dans un sacré capharnaüm. Sur le lac Bratan, il est possible de faire du jet ski ! Nous avons trouvé cela complètement paradoxal avec les lieux, le caractère sacré de ce temple au bord de l’eau. L’endroit est tellement fréquenté que l’activité touristique s’est développée à outrance et a dénaturé le site.

On n’a pas aimé voir des ordures et des tas d’immondices partout. C’est souvent le cas dans les pays d’Asie, mais voir la nature si belle et les gens faire si peu attention aux déchets, c’est désolant. D’ailleurs, on a écourté notre séjour à Gili Meno à cause des ordures, sur l’île, dans l’eau, partout.


On y retourne à Bali ?


Quatre ans après ces 3 semaines à Bali, au moment où j’écris ces lignes, j’ai toujours l’impression de n’avoir pas bien cerné les sentiments que j’éprouve envers cette île. La culture balinaise y est encore tellement présente et ancrée dans le quotidien des habitants. En arrivant, on est aspiré par les odeurs, les bruits des grelots dans les temples, le silence dans les rizières. Paradoxalement, tout cela cohabite avec un tourisme de masse qui entraîne les dérives qui vont avec. Le traitement des déchets est vraiment problématique, comment accueillir autant de touristes sans déjà n’avoir aucun système de gestion des ordures ? Les constructions d’hôtels n’en finissent plus sur Ubud et prennent le dessus sur la jungle environnante. Le sentiment permanent d’être pris pour des vaches à lait ne nous a pas quitté lors de ce voyage à Bali. Nous n’avions pas eu ce sentiment en Malaisie. Le Bali qu’on imaginait, on l’a trouvé à Amed, petit paradis bohème où le temps n’a plus que faire.